L'histoire

voila, ma soeur a fini son oeuvre, je vais donc la mettre sur le forum, peut être pas en une fois, on verra selon la demande! ^^

Destiné

Prologue :

Passant la lourde porte situé près du trône de son maître, l’ange déchu s’inclina bien bas avant d’annoncer d’une voix confiante :
-Mon maître, nous avons retrouvé celles que vous cherchiez, déclara-t-il baissant ses yeux rouges mouchetés de jaune, signe de son rang supérieur dans la légion infernal.
Un rictus affreux se forma alors au creux des lèvres du souverain de l’Enfer.
-Bien, très bien. Vous savez se qu’ils vous restent à faire maintenant...
-Oui mon maître, je vais de ce pas rassembler mes plus fidèles compagnons…
-Mais attention, reprit Satan en serrant les poings. Si parmi elles, il y a bien celle que je recherche depuis tant d’année je veux que vous me les rameniez TOUTES vivantes. Est ce bien clair ?
Une ombre passa un instant sur le visage du jeune serviteur, cela serait moins drôle qu’il ne l’avait prévu, mais celle-ci disparut sitôt que le seigneur eut porté son regard d’acier sur lui.
-Oui mon maître, je veillerais moi même sur elle dans ce cas, il lui baisa la main pour appuyer la promesse qu’il venait de faire.
- Je l’espère, car tu as toute ma confiance. Mais il vous faudra vous vous fondre dans le monde des humains afin qu’elles ne puissent se douter de rien, Satan ricana avant de reprendre. Je suis désolée, mais il me semble que tes compagnons et toi allez devoir retourner prendre des cours.

chapitre 1

Eléanore Archambeau sortit un bras de sous sa couette et mis fin à la sonnerie assourdissante de son réveil. Prenant son courage à deux mains, elle se dégagea de ses couvertures, et s’assit sur le bord de son lit afin de trouver un peu d’énergie pour commencer cette nouvelle journée. Elle défit l’élastique qui retenait ses cheveux les laissant ainsi retomber autour de son visage dans tous les sens. Une chose la tracassait ; elle avait le sentiment que quelque chose avant changé en elle, sauf qu’elle n’aurait su dire quoi. Peut-être était-ce du à ce rêve étrange, qu’elle avait fait un jour auparavant ? Sans parler du cauchemar atroce de cette nuit dont elle avait encore la chaire de poule… Il lui avait paru tellement réel.
-Allez débout ma grande, sinon tu vas rater ton car…Marmonna-t-elle pour se motiver.
Elle attrapa son peignoir blanc accrocher au dos de sa porte de chambre et fila sans bruit à la salle de bain se préparer. Comme tous les matins, la douche glacée finit de la réveiller totalement. Une fois propre et parfumée, elle retourna dans sa chambre sur la pointe des pieds puis enfila à la hâte un pantalon noir et une veste de sport par dessus son débardeur rouge. Une fois prête, elle prit son sac en jean posé sur son bureau, y glissa son portable et son porte-feuille. Elle s’assura qu’elle n’avait rien oublier d’important, puis descendit les escalier en essayant de faire le moins de bruit possible, pour ne pas réveiller toute la maison. Aujourd’hui c’était samedi, elle avait prévue de retrouver Jade, Angéla et Ambre ses trois amies au parc. Chacune vivaient près des unes des autres, sauf Eléanore qui habitait dans un village reculé, entouré de champs et de forêt, se qui était une chose rare dans la région méditerranéenne. Ses parents avaient préférés rester près de la nature plutôt que de s’installer en « ville ». Une ville qui soit dite en passant ne comptait pas plus cinq milles habitants.
Eléanore connaissait Ambre depuis toujours. Elles étaient très proche l’une de l’autre, si bien qu’elles ne se quittait pratiquement jamais. C’était comme si elles étaient reliées mentalement, si l’une des deux n’allait pas bien l’autre le ressentait tout de suite, c’était automatique et bien pratique. Leur première rencontre s’effectua à la maternelle, lorsque les deux voulurent prendre le même livre dans la petite bibliothèque situé au fon de la classe. Ambre avait été plus rapide qu’elle, et s’était emparée du bouquin sous ses yeux. Voyant qu’Eléanore le voulait aussi, elle s’était alors assise à coté d’elle et elles avaient put ainsi feuilleter le petit livre ensemble. Eléanore se souvint d’avoir pleuré discrètement lorsque la maman biche était morte tuée par le chasseur, et lorsqu’elle avait tourné ses yeux embrumés vers sa nouvelle amie, elle avait constaté que celle-ci aussi avait les yeux brillant. Elles s’étaient alors regarder et avaient éclaté de rire, non sans se faire disputé par la maîtresse qui essayait d’imposer le silence un peu de partout à la fois. Tout en attrapant ses baskets noir et blanche, la jeune fille ne put s’empêché de sourire à se souvenir plutôt drôle. Leur amitié n’avait fait que se renforcer au fil des années si bien que dans toute l’école les gens pensait qu’elles étaient cousines ou du moins qu’elles faisaient partit de la même famille. Son sourire s’effaça lorsque l’image de Michaël lui revint en mémoire. Ambre et elle avaient fait sa connaissance en sixième sur un terrain de basket. Il jouait dans l’équipe adverse, et à cet époque il ne se rendait pas réellement compte de sa force. Du coup lorsque la petite Eléanore avait voulut se mettre en travers de son chemin pour l’empêcher de mettre un but, il lui avait foncé dedans sans s’arrêter. Elle était alors tombé durement sur le sol, sa tête tapant le dur béton du terrain de sport. Lorsqu’elle avait repris ses esprits ils y avaient un nombre fous de tête suspendu autour d’elle le visage inquiet dont le siens et apparemment il lui parlait car elle voyait ses lèvres remuer frénétiquement. Puis le professeur de sport était arrivé en leur demandant de la laisser respirer un peu. Michaël avait alors insisté pour l’accompagné avec Ambre à l’infirmerie. En chemin il lui avait fait milles excuse en lui demandant se qu’il pouvait faire pour se faire pardonner. La petite Eléanore n’avait su que répondre sur le coup car elle pensait surtout à l’énorme bosse qui allait orner son front pendant plusieurs jours et qui lui faisait atrocement mal. Le lendemain, alors qu’elle discutait avec Ambre, un jolie pansement ornant son petit front, il s’était dirigé vers elle un paquet de bonbon a la main.
-Tiens c’est pour toi…et encore désolée… s’excusa-t-il en rougissant légèrement.
Eléanore qui ne lui en voulait pas du tout l’ouvrit et le partagea avec lui et Ambre. A partir de se jour ils se retrouvaient à toute les récréations pour se raconter mille et une chose, si bien qu’ils finirent par devenir inséparable. Puis le jour arriva où Michaël du déménager, les laissant seules Ambre et elle. Même si ils avaient prévu de ne jamais s’oublier, ils perdirent contact très vite…
Puis elles firent la connaissance d’Angéla et de Jade en quatrième lorsqu’elles se retrouvèrent à jouer dans la même équipe de volley qui en fin d’année affronterait une école adverse. Elles se retrouvaient donc tous les mercredi après midi pour s’entraîner. Très vite elles sympathisèrent, et prirent l’habitude de se retrouver à l’heure de la cantine pour manger ensemble. Enfin le jour du match arriva et à force d’acharnement et de soutien réussirent à remporter le match. Elles avaient alors fêter ça chez Eléanore en se gavant de glace et de bonbons. Angéla en avaient alors déduis en rigolant que c’était leur destin de se rencontrer et de vaincre ensemble les adversaires qui se mettraient en travers de leur chemin…

Eléanore attendis patiemment le bus, qui les jours de la semaine, l’emmenait au lycée. Le soleil qui répandait ses rayons dorés autour d’elle, lui réchauffais légèrement le visage malgré l’heure matinal lui procurant une agréable sensation. Elle ferma les yeux, et se laissa aller à se moment de bonheur appréciant la fraîcheur matinal, car l’après-midi risquait d’être accablant. En les rouvrant, elle croisa le regard d’un jeune homme assit sur un banc en face, qui tout en lui lançant un sourire charmeur, ne se gênait pas pour la scruter de haut en bas. Eléanore sourit un peu gênée et referma sa veste qui était entrouverte. Les gens qu’elle côtoyaient la trouvait charmante et agréable, et s’était le meilleur compliment que l’on pouvait lui faire ! Elle était plutôt mince, et musclé se qui rendait sa silhouette gracieuse. Mais se qui restait le plus frappant chez elle et Eléanore en était parfaitement consciente était ses grand yeux, il n’avait pas une couleur habituelle. Ils étaient d’un gris clair tirant légèrement sur le bleu, mais celui lui avait souvent valut la jalousie des autres filles. Car étant persuadées qu’elle portait des lentilles de couleurs, ne manquaient pas de lui faire des remarques désobligeantes. Mais Eléanore n’avait que faire des commérages, comme elle s’amusait à les appeler, qui se faisaient derrière son dos. Lorsqu’elle était enfant, cela l’avait beaucoup peiné de voir que les autres réagissaient aussi mal devant cette différence. La petite fille s’était alors confié à Ambre en lui racontant que tout le monde se moquait d’elle et qu’ils étaient vraiment méchant. Son amie lui avait assurée qu’il n’y avait absolument rien d’anormal ni de monstrueux à avoir les yeux de cette couleur, que c’était simplement un chose rare dont elle pouvait être fière. Une bourrasque de vent lui arriva en pleine figure, faisant voler en tout sens ses cheveux blonds qui luisaient au soleil. Elle se dépêcha de leur redonner un peu d’allure avant de monter dans son car.

Chapitre 2

Un jour auparavant :

Eléanore se réveilla en sueur, « qu’elle rêve étrange » pensa-t- elle en serrant son oreiller contre elle pour se rassurer. Une jeune femme d’une beauté surnaturelle lui avait murmuré que l’heure serait bientôt venu, pour elle et ses amies, de découvrir la vérité. Mais qu’en attendant, toutes les quatre devraient se montrer très prudente et surtout ne pas se fier aux apparences car le mal était partout sur terre. Eléanore essaya de se calmer en se forcent à respirer lentement.
-Se n’est qu’un rêve…Dit-elle pour elle-même en regardant le plafond en pente au dessus d’elle. Faudra que j’en parle aux filles demain…
Elle se retourna sur le ventre et finit par se rendormir, ses pensées divagant vers l’infini du monde des rêves.
La jeune fille sortit de son lit malgré elle, en ronchonnant contre les cours qu’elle aurait aujourd’hui. Son réveille affichait six heure dix, elle était en retard. Cette nuit avait été tellement agitée, qu’elle avait du arrêter l’alarme sans s’en rendre compte. Si elle ne se dépêchait pas elle allait raté son car ! Eléanore descendis à la cuisine et bu rapidement un verre de jus d’orange puis courut jusqu'à la salle de bain se préparer. A cette heure si, tout le monde dans la maison était réveillé, sauf sa sœur qui ne se levait pas avant sept heure. Elle croisa vite fait son père dans la salle de bain mais ne prit pas le temps de lui parler et monta directement dans sa chambre prendre son sac de cours sur sa chaise, elle descendit en trombe les escaliers manquant de justesse sa mère qui montait en sens inverse.
-Bonjour ma chérie…
-Bjour ! Lança-t-elle sans s’arrêter. Désolée j’ai pas le temps, je suis en retard !
Courant jusqu'à l’arrêt de bus, elle grimpa juste à temps à l’intérieur de celui-ci qui était sur le point de partir. Une fois à l’intérieur, elle s’effondra sur son siège le souffle court, le cœur battant à la chamade. Ici, c’était sa place, car c’était le siège juste derrière lequel s’asseyait tous les matins le beau William. Un garçon charmant qui était arrivée au lycée cette année et qui aillant autant de charme ne passait pas inaperçu. Etant très réservée, elle n’avait jamais osé lui adresser la parole. Elle avait su son nom grâce à des filles qui n’arrêtaient pas de glousser et de le fixer durant tout le trajet, espérant qu’il ne leur montre un semblant d’intérêt. La plupart d’entre elles, disaient qu’un mec aussi canon ne pouvait pas être célibataire ! Eléanore n’était pas d’accord, après tout il avait au moins le mérite de ne pas sortir avec n’importe qui, juste pour faire comme tout le monde. Et puis qui sais, il avait peut-être une petite copine ailleurs…
Elle sursauta quand elle sentit une main se poser sur son épaule.
Elle leva les yeux, et vit…William !! Penché vers elle, ses cheveux blond paille étaient en bataille et brillaient au soleil d’un éclat doré. Tout de noir vêtu, il avait l’air d’un acteur de cinéma sortit d’ une scène où le héros se transforme en vampire sous les cris apeurés de sa compagne. A un détail près, sa peau était loin d’être pale bien au contraire, elle était superbement bronzé...
« Peut-être fait-il des UV, se surprit-elle à pensée »
Les yeux d’Eléanore ne pouvait s’empêcher de le détailler. Son sac de cours était posé en travers d’une de ses épaules carrées qui laissait deviner un corps musclé. Devant son air étonné, il se racla la gorge gêné/
-Je peux m’asseoir à coté de toi ? Voyant qu’elle ne réagissait toujours pas il rajouta mal à l’aise. Il n’y a plus de place ailleurs.
Eléanore regarda autour d’elle, comme pour vérifier si ce qu’il disait était vrai. Sentant qu’elle hésitait, il lui dit calmement :
-je n’ai encore jamais manger personne tu sais.
Confuse, la jeune fille lui fit un sourire timide et souleva son sac qui avait l’air de peser une tonne pour qu’il puisse s’asseoir à coté d’elle.
La présence de William tout près d’elle là perturbait et l’empêchait de se concentrer sur autres chose que ce délicieux parfum après-rasage qui venait lui chatouiller les narines. Toute en s’efforçant de ne pas le regarder toute les trente secondes, elle ne pu s’empêcher de remarquer à qu’elle point il avait l’air parfait. Sa peau semblait tellement douce, comme si il n’y avait jamais eut la moindre trace de barbe piquante. Ses lèvres n’était ni trop grosse, ni trop fines, les rendants totalement irrésistible. Finalement elle commençait à comprendre les autres filles, il était impossible qu’un mec aussi beau puisse être célibataire.

[Se sentant observé, il tourna la tête vers elle et lui sourit. Eléanore remarqua alors qu’il avait un regard plus que suave. Reflétant le lever du soleil, un rond doré venait se lover dans le vert menthe de ces yeux. La jeune fille éprouvait une drôle de sensation. C’était comme si tout tanguait autour d’elle, c’était plutôt agréable, presque reposant… Le rire aigu d’une fille la sortit alors de ses pensés .
-Tu as l’air dans les nuages !
La voix de William lui parvint comme dans un rêve. Retrouvant ses esprits elle remarqua alors qu’il lui souriait, révélant des dents blanches et saines.
-Heu…Elle se reprit, si elle pouvait bannir se mot de son vocabulaire « Heu » c’est d’un moche ! Oui merci…
Fuyant son regard si intense elle regarda par la fenêtre et remarqua alors qu’ils étaient déjà arrivée à St Germain de Province.
-Mais…S’inquiéta-t-elle en se tournant de nouveau vers lui. Où sommes nous ?
Question tout à fait ridicule puisqu’il venait juste de passer un panneau avec marqué :
« St Germain de Province » mais tant pis elle voulait savoir si elle rêvait ou si tout cela était bien réelle.
-On arrive dans cinq minutes au lycée, répondit-il en lui lançant un drôle de regard. Tu es sur que sa va ?
Comment cela pouvait-il être possible ? Le bus mettait au minimum une demi heure pour l’emmener ! comment le temps avait il pu passer si vite ? Tellement occupée à le dévisager, elle ne s’était pas rendu compte des minutes qui s’étaient écoulées. En tout cas c’était beaucoup plus agréable d’avoir William à coté de soit que n’importe qu’elle autre crétin, qui aurait passé la moitié du voyage à essayer de discerner la couleur de son soutien-gorge sous son débardeur. Lui au moins avait le sens des convenances, un peu trop d’ailleurs car il ne lui avait pas accordé un regard.
En descendant du car, l’habituelle odeur du vent marin l’envahit et elle se dépêcha de prendre la rue en béton qui menait à son lycée, en marchand sur le trottoir afin d’éviter de se renverser par les voitures qui arrivait en sens inverse. Elle lança un regard réprobateur à un chien solitaire qui était en train de faire ses besoins au pieds d’un des nombreux palmier qui ornait la rue. Elle s’approcha de lui.
-Allez file ! Lui intima-t-elle en pointant son doigt sur le coté.
Le gros chien beige se mit alors à grogner, révélant ses dents. Eléanore préféra reculer tout doucement et reprendre son chemin. L’autre aboya quelques instant après elle avant de repartir a petite foulée vers la route.
« Voilà se que c’est quand on veut rendre service, se mortifia-t-elle en se dirigeant vers la lourde porte en bois qui se trouvait être l’entrée de son lycée. »
Sur les marches de celles-ci des adolescents étaient attroupés en train de fumer leur dernière cigarettes, car cela était interdit a l’intérieur du l’établissement.
Elle se fraya un chemin parmi eux s’arrêtant une ou deux fois pour dire bonjour à des connaissances, puis entra dans le hall d’entrée avant de se diriger vers la cour. En arrivant, elle fut surprise de trouver ses trois amis qui l’attendait déjà, assises sur le banc en pierre dans la cour. D’habitude elle arrivait toujours la première. Elle courut pour les rejoindre, car elle avait bien l’intention de leurs faire part de son rêve avant que la sonnerie, annonçant le début des cours, ne retentisse.
Lorsqu’elle fut assez près d’elles, elle remarqua qu’elles avaient toute les trois de drôle de tête.
-Salut les filles qu’est ce qui vous arrivent ? On dirait que vous êtes toutes les trois tombées de votre lit cette nuit ! Dit-elle en plaisantant pour leurs enlever cette mine soucieuses.
Ambre tourna ses yeux noisettes vers elle.
-Salut, tu n’aurais pas fait un rêve plutôt…bizarre, cette nuit ? Avec une femme étrange qui te mettais en garde contre je ne sais trop quoi?
Prise de cours, Eléanore lui fit signe que oui de la tête puis se hâta de lui demander :
-Mais comment tu le sais?
-On a toute les quatre fait se rêve, intervint Jade en secouant la tête faisant onduler sa longue et fine chevelure noire. Personnellement je trouve ça flippant pas vous ?
Angéla haussa ses épaules athlétique :
-Ouais c’est vrai ! Je me demande bien se que cela peut bien signifier…
-C’est dingue, moi qui pensais que vous alliez me prendre pour une folle, ajouta Eléanore en posant son sac qui comme tout les vendredi était d’une lourdeur à vous briser les épaules. C’est vrai que ça a de quoi vous donnez la chair de poule ! Mais vous êtes sur que l’on a toutes fait le MEME rêve ?
Ambre prit un élastique autour de son poignet et s’attacha rapidement les cheveux.
-La drôle de femme t’as bien dit de faire attention au apparences et que bientôt tu découvrirais la vérité ?
Eléanore hocha la tête de plus en plus inquiète. Qu’est-ce que tout cela voulait dire ?
-Si sa se trouve on va mourir ! Dramatisa Jade en prenant un expression paniqué. Vous savez comme dans les films ! C’est toujours comme ça que sa se passe ! C’est un avertissement j’en suis sure !
Le pire c’est que Eléanore commençait elle aussi à paniquer, après tout son amie n’avait pas entièrement tors.
Angéla se leva alors du banc où elle était asssise et prit air dubitatif:
-Non mais vous vous entendez ? Hé ho il faut vous réveillez ! On n’est dans un film, alors il ne va rien nous arriver ! Ok ?! Après tout, ça ne veut rien dire. Il arrive souvent que des personnes proches fassent le même rêve !
-Une ou deux peut être mais nous quatre en même temps, je trouve ça bizarre, ne put s’empêcher de rajouter Eléanore en fixant son amie.
-De tout de façon on ne peut en parler à personne. Les gens nous prendraient pour des dingues! Assura Jade en faisant mine d’être enfermée dans une camisole.
-Et on sera bonne pour l’Asile ! Plaisanta Ambre en tapant dans la main de Jade d’un air entendu.
-Exactement ! Bon en attendant, demain c’est samedi ! On se retrouve au Parc? Proposa Angéla en balançant ses longues jambes bronzées pour leur faire prendre le soleil.
Angéla Avandettillo était une fille de caractère. Bien dans sa peau, elle assumait parfaitement les choix qu’elle faisait dans la vie. Sa chevelure noire et volumineuse ondulait sur ses épaules d’athlètes, résultat de mint séances de natation qu’elle avait suivit durant plus de dix ans, et qu’elle avait du arrêter définitivement l’année dernière, n’aillant plus le temps entre les cours et les devoirs. Lorsqu’elle se mettait en colère, ses jolies yeux bleu se mettait à étinceler lui donnant un air redoutable. Elle adorait porter des jeans et des hauts court qui laissaient apparaître son jolie ventre plat et musclé. Elle habitait avec sa famille dans une maison près de la plage pas très loin de St Germain de Provence, là où toute les quatre suivaient leur cours. Mais ça ne l’empêchait pas de partir tout les été à l’Océan qui, bien moins calme que la mer, lui permettait d’aller s’éclater dans les vagues, tout en passant des heures sur la plage à regarder les surfeurs. Elle avait invitée une fois Eléanore et les autres à venir passer une semaine la bas, et cela avait été une expérience inoubliable pour toutes les quatre. Angéla était la plus jeune de sa famille, sa sœur, Laura qui avait eut vingt deux ans cet été n’habitait plus avec eux. Elle vivait maintenant à Paris où elle finissait sa formation de styliste. Son frère Aldo, qui lui ressemblait énormément avec ses boucles noirs, allait bientôt avoir vingt ans mais paraissait n’être jamais sortit de l’adolescence, toujours à faire la fête avec ses copains il était génial et elle l’adorait. Il travaillait à mi-temps comme serveur dans un restaurant près de la plage, se qui lui permettait de draguer à longueur de journée, même si malgré tout il restait célibataire endurcie. Ses parents travaillaient tout les deux, son père était un avocat qui était toujours en déplacement et sa mère était infirmière de nuit. Elle ne les voyait pratiquement jamais, mais aillant son frère, elle ne s’en inquiétait pas trop. Aujourd’hui elle avait mis un t-shirt bleu foncé avec inscrit en rouge « Angel for Ever » qui était la pour contraster avec son pantalon noir.
Jade Wang, était d’origine Asiatique. Il lui arrivait de parler de temps à autre avec sa mère dans sa langue d’origine, mais en temps normal elle préférait utiliser le Français. Sa famille avait emménagé en France après la mort de son père, tué sur son lieu de travail lors d’un tremblement de terre en Chine alors qu’elle n’avait que dix ans. Ses long et fin cheveux noir, récemment coupés en dégradé, encadrait son visage aux traits fin et bien dessinés. C’était une fille adorable à qui l’on pouvait se confier sans craindre que cela ne soit répété, et qui donnait toujours de bon conseils. Elle et sa famille venait d’emménager dans un nouvel appartement beaucoup plus spacieux que le précédent. Etant situé près de leur lycée cela lui permettait de venir à pieds et de se lever ainsi beaucoup plus tard que ses amies. Elle avait un jeune frère, Mattéo, de neuf ans adorable mais extrêmement timide, se qui le rendait fragile et très renfermé sur lui même. Jade leur avait confier qu’il n’avait que deux quand leur père était mort, et que c’était peut-être pour cela qu’il était devenu si réservé, et qu’il s’était fermé au monde extérieur. Depuis que les filles avaient appris que Jade habitait dans un nouvel appartement elles mourraient d’envie d’aller visiter les lieux qu’elle décrivait comme unique. Eléanore était celle qui habitait le plus loin, même si en un quart d’heure en voiture elle se trouvait à St Germain de Provence. Elle avait déjà eut l’occasion de rencontrer Mlle Wang lors des réunions parents/élèves. Une petite femme toujours peigné d’un chignon qui était d’une gentillesse étonnante, un point que l’on retrouvait chez Jade, qui physiquement lui ressemblait énormément. Après la mort de son mari Su-Li, avait du trouver un emploi en France pour élever ses enfants. Elle avait alors commencé à travailler comme femme de ménage, et profitait de ses heures libres pour travailler dur, si bien qu’elle avait finit par devenir comptable dans une entreprise dirigée par Jacques, avec qui elle était depuis cinq ans. Jade le décrivait comme un homme très doux et sensible. C’était d’ailleurs lui qui avait eut l’idée de déménager pour s’installer dans un appartement plus grand. Il venait souvent chercher Jade après les cours afin de lui éviter de rentrer à pieds. En se vendredi matin ensoleillé, son amie avait mis une de ses tenues préférée : une jupe rouge avec des dragons argentés cousus sur les bords, par dessus un pantalon violet et un débardeur de la même couleur. Elle s’était mit un peu de mascara violet, se qui faisait ressortir la couleur noir intense de ses yeux en amandes.

Ambre Chambellan, avait toujours vécu près de St Germain de Provence. Elle et sa mère vivaient dans une jolie maison près de la côte qui lui permettait de se baigner autant de fois qu’elle le souhaitait dans la journée. Elle n’avait ni frère, ni sœur, se qui ne la gênait nullement puisque, comme elle le disait elle même, cela lui permettait d’avoir tout se qu’elle voulait pour elle toute seule. Et puis elle avait Eléanore, qu’elle considérait comme sa propre sœur. Son père avait quitté sa mère dès qu’il avait su que celle-ci attendait un enfant, elle ne l’avait donc jamais vu sauf sur les rares photos que sa mère avait conservées. Mlle Chambellan avait alors du se débrouiller seul pour l’élevé, maintenant elle travaillait en tant que secrétaire trilingue chez le père d’Eléanore qui étant un grand homme d’affaire avait grand besoin de ses qualités de traductrice.
Une de ses spécialités était de danser sur le rythme entraînant de la techno, trouvant que cette musique lui permettait de se défouler. Pour venir en cour par exemple elle mettait des habits plutôt banals, même si elle avait un penchant pour les pantalons super large. Pourtant aujourd’hui elle avait fait un effort de présentation : elle portait un débardeur orangé tirant sur le rouge, avec un pantalon marron en velours, moulant au niveau des cuisses et qui s’élargissait à partir des genoux, pour retomber mollement sur ses Buffalo noire et grise qui lui faisait gagné quelques centimètres. Ses cheveux brun, étaient retenu par une pince violette représentant un Peace and Love. Avec ses yeux noisette l’ensemble était parfait !
Eléanore était perdu à détaillé leur tenue quand Jade lui fit remarquer en la regardant de haute en bas l’œil critique :
-Tu n’as quand même pas oublier que l’on sort ce soir ?
Eléanore se la lèvre inférieure. A cause de ce stupide réveil qui n’avait pas sonné à l’heure, elle avait complètement oublié qu’elles étaient sensée allez directement en boite après les cours. La seule boite de St Germain de Provence, qui était très appréciée des habitants car elle était gratuite pour les filles le vendredi soir à partir de onze heure et demi.
-Si, désolée, mais j’ai été tellement bousculée se matin! S’excusa t-elle se sentant tout à coup ridicule.
-bah, ce n’est pas si grave, de toute façon t’es très bien comme ça ! Lui fit remarqué Ambre avec un sourire complice.
Eléanore jeta un regard à son reflet dans une vitre, et vit que son débardeur noir et bleu n’allait pas si mal avec son jean, mais elle n’ avait pas prit le temps d’attacher ses cheveux qui commençaient déjà à s’emmêler dans son dos.
-Merci, mais d’ici ce soir je ne ressemblerais plus à rien !
-Si tu veux on passera par chez moi juste avant de partir et tu te referas une beauté ! Proposa innocemment Jade un sourire malicieux aux lèvres.
Toutes les trois se regardèrent sidérées c’était bien la première fois que Jade leur proposait de venir chez elle, depuis le temps qu’elles attendaient ça !
- Ne faites pas ces têtes là ! Si je ne vous avait encore jamais invitée, c’était par se que ma mère n’avait pas vraiment eu le temps de s’occuper de décorer l’intérieur de l’appartement. Elle est très perfectionniste et aime faire les choses à fond. Mais maintenant qu’elle la trouve présentable j’ai le droit de vous inviter quand je veux ! Déclara-t-elle fièrement.
-Trop cool !
La cloche retentit les obligeant à se lever du banc.
Elles se dirigèrent vers leur salle de classe qui se trouvait au dernière étage.
-Au faite les filles, se rappela soudainement Eléanore en s’arrêtant dans la montée des escaliers. Vous savez qui c’est assis à coté de moi ce matin dans le car ?
-Non ! qui ? Répondirent ses amies en cœur, impatiente de savoir la réponse.
- William! Leur dit-elle fièrement en baissant légèrement la voix pour ne pas être entendu par un professeur qui passait à coté d’elle au même moment.
-La chance ! Et qu’est ce qu’il t’as dit ? Et tu lui as répondu quoi ? S’emballa Jade en montant les escaliers à reculons, elle percuta une fille habillée très « légèrement » qui lui lança un regard hautain. Ho pardon ! Lui fit-elle avec un sourire timide.
L’autre marmonna une insulte qui n’échappa pas au oreille d’Angéla. Elle l’attrapa fermement par le bras.
-Excuse moi, mais tu pourrais répéter se que tu viens de dire ? Son regard se fit glacial.
Eléanore savait que si la fille ne s’excusait pas sa allez mal se passer pour elle.
-Lâche moi pauvre naze ! Cracha l’autre en essayant de se dégager de son emprise.
Angéla jeta un coup d’œil autour d’elle, comme pour s’assurer qu’il n’y avait pas de professeur dans les parages, puis poussa l’autre jusqu'à la plaquer contre le mur.
-Pauvre naze ? Ricana Angéla en la détaillant de haut en bas. Non mais tu t’es vu ? On dirait que tu vas poser pour play-boy ! A condition bien sur qu’ils prennent les cageots ! Mais il en faut pour tout les goûts !
La fille lui lança un regard noir, puis voyant qu’elles étaient à présent seul dans les escaliers, elle finit par lui faire un sourire forcé.
-OK c’est bon, je m’excuse !
-Non c’est pas à moi que tu dois faire des excuses, mais plutôt à mon amie là, chipota-t-elle en désignant Jade qui était paralysée sur place par sa timidité.
-Excuse…fit l’autre son sourire aillant complètement disparut.
-C’est bon, répondit Jade en posant un main sur les épaules tendues d’Angéla.
Celle-ci la lâcha, l’autre fonça à l’opposé sans demander son reste.
-Merci, murmura Jade en baissant les yeux. Mais je m’en fichais qu’elle m’insulte, tu n’étais pas obligé de t’énerver.
Angéla la regarda avec un grand sourire puis la prit par les épaules.
-Je ne supporte pas que l’on insulte mes amies ! Puis elle se tourna vers Eléanore. Alors tu lui a dit quoi à ce beau jeune homme ?
-Bah en faite, pas grand chose, leur avoua-t-elle en sentant ses joues s’enflammer légèrement.
-Comment ça ? S’étonna Angéla les sourcils froncés en montant les escaliers à ses cotés. Il ne t’as pas parlé ?
-Si un peu, mais j’étais tellement occupée à le regarder !!!
-Tu m’étonnes ! Mon Dieu mais tu as une des ses chances ! S’exclama Ambre en la poussant légèrement avec sa main, faisant tinté les innombrables bracelets qu’elle portait au poignet.
-Finalement je comprend pourquoi toute les filles lui sont après ! Vous auriez vu ses yeux ! Ils étaient à craquer… et ses lèvres…
-Et tu vas t’en remettre ?! On dirait que tu ne penses qu’a lui…La coupa Angéla un sourire entendu au lèvre.
Eléanore se sentit rougir de plus belle, était-elle en train de tomber amoureuse ? Il est vrai qu’elle l’avait toujours trouver craquant mais de là à l’aimer…Et puis de toute façon, il n’y avait aucune raison qu’il s’intéresse à elle, puisque jusqu'à présent ils ne s’étaient jamais parlés. La voix peu enthousiaste d’Ambre la sortit de ses pensées.
-mouais, bah en attendant on à deux heures de maths avec la terrible Skarley.
-J’espère qu’aujourd’hui elle aura mis du déodorant ! Pouffa Jade en entrant dans la salle de classe qui était déjà installé et qui n’attendait plus qu’elles.
Vers midi, elles se dirigèrent vers la cantine bras dessus bras dessous en papotant sur les notes qu’elles venaient d’avoir. Eléanore était en train de conseiller Ambre sur la manière de décrire un paysage quand Adrien, un garçon de terminal surgit de derrière un arbre pour lui balancer le contenu de sa bouteille d’eau.
-J’espère que ça t’as rafraîchie ! Ironisa-t-il en prenant ses jambes à son cou.
Eléanore reçut tout en pleine figure, et la pauvre Ambre aussi. Son premier réflexe fut de s’assurer que son portable n’avait pas été mouillé, puis elle ne put s’empêcher de rire, maintenant elle était trempée mais au moins elle avait moins chaud !
-Attendez moi là, je reviens tout de suite ! Leur lança-t-elle en se dirigeant vers les toilettes des filles après avoir ramassé la bouteille tombé par terre.
Elle poussa la porte vitrée et remplit le récipient à moitié de façon à se qu’elle puisse le transporter sans trop de difficulté. Puis sortit avec détermination. Une fois qu’elle eut repéré son « agresseur », qui était dissimulé derrière l’une des haies entourant le terrain de foot, elle se faufila derrière lui sans bruit et versa tout le contenu de la bouteille sur le beau short de sport du malheureux. Celui ci fit un bond en arrière lorsque l’eau glacée pénétra le fin tissu. Eléanore se mit alors à rire de plus belle devant son expression paniqué, mais s’arrêta aussitôt lorsque l’autre releva la tête avec un sourire sadique sur les lèvres. Là elle sut qu’il valait mieux pour elle qu’elle prenne ses jambes à son coup. Elle partit en trombe, non sans pousser un petit cri de détresse, lorsqu’ Adrien se lança à sa poursuite. Finalement elle sentit deux bras la saisir par les épaules, tandis que ses jambes quittaient le sol. Une fraction de seconde plus tard elle se retrouva par terre, son jean taché par l’herbe. Une main la saisie alors par le poignet et la releva.
-Désolée je ne voulais pas te faire réellement tomber, du coup j’ai taché ton beau jean…s’excusa Adrien en passant une main gênée dans ses long cheveux brun qui lui arrivait aux épaules.
Eléonore releva un peu ses cheveux trempée qui s’étaient collés dans son dos avant de lui répondre.
-Super! S’emporta-t-elle. Déjà que je ressemblais à rien maintenant c’est complet !
-Vraiment désolée…je ne pensais pas…continua celui ci en rougissant légèrement se qui fit ressortir ses taches de rousseurs sur sa peau brune.
Eléanore leva les yeux vers lui puis se rendit compte qu’il était vraiment désolée. Alors elle posa une main réconfortante sur son bras.

-Ok ce n’est pas grave.
Elle planta son regard dans ses yeux marrons foncé pour qu’il voit qu’elle était sérieuse et qu’elle ne lui en voulait pas.
-D’accord, on se retrouve après les cours si tu veux ? Essaya alors celui ci en lui effleurant la main.
Eléanore retira la vivement et recula d’un pas. Adrien avait déjà voulut sortir avec elle l’année dernière et elle lui avait répondu qu’elle ne voulait pas entamer de relation avec quelqu’un pour le moment. Le faite qu’il revienne à la charge maintenant la prit complètement au dépourvu.
-Non désolée je vais chez Jade ce soir on a prévue de se faire une sortie entre fille.
-Je comprends, bon bah a un de ses quatre…
Et il s’éloigna le pas traînant vers la cantine, non sans lui avoir lancé un dernier regard déçu. Eléanore détestait se genre de situation, Adrien était un très bon copain qu’elle connaissait depuis la cinquième, et le faite qu’il veuille sortir avec elle compliquait tout. Elle aurait aimé qu’ils soient juste amis…
Les filles finirent par la rejoindre en courant.
-Tu t’es bien défendue, sauf que c’est lui qui a gagner d’après se que je vois, remarqua Ambre en baissant les yeux sur le jean taché.
-Hum…Ho heu oui, reprit Eléanore qui était encore perdue dans ses pensées.
Angéla pencha la tête sur le coté et ses lèvres se retroussèrent en un sourire complice.
-Il t’a encore demandé de sortir avec lui c’est ça ?
Eléanore acquiesça incapable d’en dire d’avantage.
-Le pauvre, soupira Ambre. Il n’a pas encore compris qu’il fallait qu’il te laisse tranquille ? Si tu veux je me charge de faire passer le message !
-Non merci, je ne veux pas le blesser d’avantage…
-En attendant tu es dans un sale état ! Lança Jade en désignant ses vêtements.
-Ouais ! C’est la total !
-Mouais…
Eléanore regarda son amie, en général quand elle répondait ainsi c’est qu’elle avait une petite idée derrière la tête.
-Qu’est ce que tu vas faire ? La questionna-t-elle soupçonneuse. Je t’interdit de me jeter dans le lavoir ! Ironisa-t-elle.
- Ne t’inquiète pas je ne suis pas une sadique moi ! Allez on va manger ? Dit celle-ci avec un grand sourire pour changer de sujet.
L’après midi se révéla encore plus chaude se qui rendit les cours long et ennuyeux.

Chapitre 3

Le soir venu, Elles se retrouvèrent toute dans l’appartement richement décoré de Jade. Il était plus grand que ne l’aurais cru Eléanore, il n’y avait pas d’étage comme chez elle mais il était très spacieux. Elle remarqua que toutes les pièces comportaient au moins une statuette ou un tableau représentant un ange. Chaque endroit avait été décoré minutieusement, et avec goût.
- Maman je suis rentré, j’ai invité des copines, cria Jade en refermant la porte. Je ne sais pas si je vous l’avait déjà dit, mais ma mère et Jacques ont une passion en commun, ils adorent tout se qui se rapportent aux anges. Ma mère pense qu’ils nous protègent et Jacques est parfaitement d’accord, donc ne vous étonner pas si il y en a un peu de partout ! Si tu as besoin de la salle de bain Eléanore, c’est au fond du couloir à gauche. Fait attention de ne pas atterrir dans la chambre de mon petit frère, il doit être en train de faire ses devoirs et n’aime pas être dérangé. Qui veux un thé en attendant ?
Sa mère sortit d’une pièce, qui devait être la cuisine. Son tablier vert serré autour de sa taille, la rendait encore plus frêle et menue que d’habitude. Elle s’avança vers elles, et le sourire qui ornait son visage fit apparaître quelques rides au coin de ses yeux bridés, qui brillaient de gentillesse.
Eléanore lui dit bonjour.
-Maman, demanda jade en allumant la lumière de la cuisine. Tu pourrais préparer un bain pour mon amie ?
-Non, intervint Eléanore qui ses sentait terriblement gênée. Se n’est pas la peine je me laverais vite fait au gant et puis je ne suis pas si sale!
-Mais si on dirait un zombie ! Se moqua son amie en balançant ses bras telle une morte.
Ainsi c’était à cela qu’elle pensait tout à l’heure, Eléanore en était sure !
-Non je t’assure, elle se tourna vers la mère qui attendait visiblement une réponse. Ne vous embêtez pas pour moi…
-Je vais quand même t’en préparer un, trancha Su-Li en partant dans le couloir.
Eléanore finit par capituler. Quelques instants plus tard la mère de Jade revint dans la cuisine pour lui annoncer que c’était près et qu’elle pouvait y aller. La jeune fille la remercia encore une fois et laissa ses amies pour partir à la conquête de la salle de bain, tout en prenant bien soins de ne pas se tromper de porte. En entrant elle huma l’odeur de vanille qui s’échappait des parfums posés sur l’étagère blanche à coté du lavabo. Une grande baignoire carré prenait tout le coté droit, avec sur les rebords d’innombrable savons pour le corps au mille couleurs. Eléanore se regarda dans la grande vitre qui lui faisait face et commença à enlever ses vêtements pour plonger dans le bain chaud et mousseux qui l’attendait. Pendant qu’elle se prélassait, on frappa à la porte.
-Oui ? Fit Eléanore en fermant le rideau de bain pour se cacher, ne laissant apparaître que sa tête.
La mère de Jade entra tout sourire.
-Est ce que tu veux que je lave tes vêtements ?
-Ho c’est gentil, mais ne faites pas une lessive juste pour moi.
-C’est que je vais justement en faire une ! Et puis ma fille m’a dit que ton jean était taché…
Avant qu’Eléanore l’ai remerciée, elle avait déjà disparu emportant ses vêtements hors de la salle de bain.
Dix minutes plus tard, elle sortit a regret du bain et trouva ses affaires propres et bien pliés sur le rebords de la chaise près de la fenêtre. Eléanore ne l’avait même pas entendue revenir déposer ses vêtements. Une fois habiller, elle mis du mascara et une touche de rouge à lèvre légèrement rosé pour garder un maquillage naturel. Ensuite elle attacha ses cheveux avec un chouchou noir pailleté. Satisfaite elle rejoignit les filles dans la cuisine. Elles étaient toutes assises sur les chaises hautes du bar en bois de Jade, en train de siroter un thé.
-Tu as une salle de bain géniale ! s’exclama-t-elle en entrant dans la cuisine. Et en plus ta mère m’a lavé mes vêtements ! Elle est vraiment adorable !
Jade rigola et approuva d’un signe de tête.
-Ma mère et la propreté ne font qu’une personne !
-Alors vous en pensez quoi ? Leur demanda t-elle en faisant un tour sur elle même.
-Tu es sensationnelle ! La félicita Ambre.
-C’est se que j’allais dire ! Protesta Angéla d’un air faussement boudeur en posant sa tasse.
-Tu veux un thé ? Lui proposa Jade en se levant de sa chaise.
-Oui je veux bien s’il te plait.
-Tien prend se bol s’est l’un de mes préférés ! Elle lui tendit un bol bleu avec un petit lapin jaune en relief dessiné dessus.
-Merci.
Elles burent tranquillement leur thé, tout en se racontant se qu’elles feraient si elles avaient un petit copain. Toute les trois s’était apparemment mises d’accords pour assaillir Eléanore de question sur William et sur se qu’elle comptait faire maintenant.
-Je ne sais pas, leur répondit elle en rigolant devant leur ténacité. Rien ne prouve qu’il s’intéresse à moi !
-C’est ça si il ne s’intéresse pas à toi, je suis la reine des citrouilles ! Lança Angéla en mettant ses mains au dessus de sa tête pour former une couronne imaginaire.
Elles prirent un fou rire qui finit par se calmer au bout de cinq bonnes minutes.
Jade se leva et débarrassa les bols puis leur proposa :
-Venez on va dans le salon, il y a notre série qui ne va pas tarder à passer.
Elles se dépêchèrent de filer vers la télé, afin de ne pas rater le moindre bout du téléfilm.
Jade alluma la télévision, juste au bon moment. Chacune se cala bien confortablement dans un fauteuil, le regard fixé sur l’écran.
Vers huit heures et demi, un homme d’une quarantaine d’année passa la porte un valise en cuir noir à la main. Son costume noir bien carré, finissait d’allonger sa silhouette déjà immense. Des cheveux gris se dissimulaient dans ses cheveux noirs peigner sur le coté, son visage long et mince affichait un sourire bienveillant. Tout comme la mère de Jade les années creusaient déjà quelques rides au coin de ses yeux. Eléanore lui trouva du charme et lorsqu’il s’approcha pour les saluer, son sourire finit de confirmer les dires de son amie, cet homme était d’une douceur et d’une gentillesse à toute épreuve. Lorsque Su-Li entra dans le salon pour l’accueillir, la jeune fille ne put s’empêcher de remarque la différence frappante de taille.

La mère de Jade paraissait minuscule et tellement fragile face à cet homme tout en longueur. Après les présentations, Jades les conduisit de nouveau dans la cuisine où elles grignotèrent un morceau avant de partirent se préparer dans la salle de bain.
Une heures plus tard elles étaient toute prêtes, Eléanore étant déjà pomponner avait pu les conseiller sur se qui leur correspondait le mieux comme coiffure ou comme maquillage, même si elles étaient déjà prêtes au départ. Elles retournèrent à la cuisine pour boire un jus d’orange avant de partir.
- On y va ? ! Déclara joyeusement Ambre en attrapant sa veste restée sur le canapé.
-Ouais allons voir si il y a des beaux mecs ! Renchérit Angéla très enthousiaste à l’idée qu’elle pourrait enfin rencontrer son prince charmant.
-Hé j’y pense ! On ne vous à pas montré la danse que l’on a apprit ! Regardez et prenez en de la graine ! Pouffa Jade.
Eléanore et Ambre s’assirent sur les hautes chaises du bar pendant qu’Angéla et Jade allumaient la musique. Elles se placèrent au milieu de la cuisine et se mirent à danser d’une façon très spéciale ! La jambe de Angéla venait frotter contre celle de Jade, et toute deux descendaient et remontaient en ondulant des hanches sur un rythme entraînant.
-Trop fort ! Quand est ce que vous avez appris à danser ça ! Demanda Ambre tout excitée en sautant de sa chaise haute.
-Mercredi, on voulait vous en parler mais on a complètement oublié ! Désolée, s’excusa Angéla.
-Ce n’est pas grave, on peut essayer de mémoriser vite fait avant d’y aller, leur proposa Eléanore mourant d’envie d’apprendre à danser. Elle avait toujours adorer la danse, mais n’ avait jamais eut le temps d’aller prendre des cours.

Chapitre 4

Une heure plus tard, elles sortirent de chez Jade et se rendirent à pieds au « Pandore » la boîte la plus branchée, et la seule de St Germain de Provence ! Dehors l’air était doux et des aiguilles de pain venaient tourbillonner autour d’elles emportées par le vent. Eléanore ferma la veste rouge et noir que lui avait prêté Jade puis accéléra le pas afin de ne pas rester trop à l’arrière. Des jeunes à rollers se mirent à leur tourner autour avant de leur proposer de venir les rejoindre dans le parc. Même si leur proposition était tentante, elles préfèrent s’en tenir à leur soirée au « Pandore ». Dix minutes plus tard elles arrivèrent devant la boîte qui envoyait des rayons multicolores dans le ciel.
Deux videurs contrôlaient les jeunes à l’entrée, barrant l’accès à ceux qui n’étaient pas un minimum présentable. Une file d’attente raisonnable commençait à se former et les filles attendirent patiemment leur tour, puis entrèrent à l’intérieur. L’ambiance qui y régnait les enveloppa tout de suite. Elles se frayèrent un chemin parmi les jeunes agglutinés sur la piste de danse afin de trouver une place où poser leurs affaires. Enfin elles dénichèrent des fauteuils vide vers le fond de la salle. Eléanore prit le siège rouge sur la droite et posa sa veste et son sac contenant son portable et un peu d’argent. Il n’y avait pas de raison qu’elle se le fasse voler si elle restait à proximité, de plus un des videurs se tenait non loin de là guettant la piste de danse.
-Vous êtes prêtes ? Hurla Angéla par dessus le bruit assourdissant de la musique pour se faire entendre.
Afin d’éviter de crier inutilement chacune acquiescèrent d’un signe de tête. Jade et Angéla se placèrent vers le centre de la piste et commencèrent à entamer la danse qu’elles leurs avaient appris tout à l’heure, leurs hanches suivant les pulsations de la musique. Plusieurs garçons qui se trouvaient autour s’arrêtèrent de danser pour les regarder. Angéla fit signe à Eléanore d’approcher avec Ambre afin qu’elles se joignent à elles. Trop timide pour oser danser devant tout se monde, elle lui fit non de la tête. C’est alors que Ambre la prit par le bras et l’entraîna malgré ses protestations, qu’elle ne risquait pas d’entendre dans se tintamarre. Ambre la colla entre elle et Angéla. Malgré elle, Eléanore dut se mettre à onduler des hanches sur le rythme entraînant de la musique devant tout ses regards. Puis au bout de deux minutes, elle ne ressentit plus aucune gêne et laissa son corps suivre la même cadence que ses amies qui s’en donnaient à cœur joie. Les jeunes avaient finit par faire un cercle autour d’elles, quelques uns tentèrent de danser avec elles mais ils n’étaient pas assez souple et abandonnaient au bout d’un certain temps, découragés. Un garçon plutôt mignon, eut le malheur d’approcher sa main un peu trop près de la hanche d’Angéla, qui par un réflexe défensive, le gifla se qui calma tout de suite son enthousiaste. Non sans montrer son énervement d’avoir été gifler en public par une fille, celui-ci s’en alla en l’insultant de tout les noms. Angéla se retourna vers Eléanore, et haussa les épaules en rigolant, se qui la fit rire à son tour. Le rythme vibrait dans sa poitrine, son corps tout entier ondulait à un rythme effréné. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas amuser comme elle était en train de le faire ! Puis chacune d’elles se mirent en rond et continuèrent à danser, Jade se plaça au milieu et fit la souplesse arrière se qui déclencha des sifflements parmi les ados. La lumière des stroboscopes donnait un aspect irréel à la piste de danse, les jeunes dansaient autour d’elle sur un rythme endiablé. Dans le tumulte générale quelqu’un prononça son nom, elle se retourna sur la défensive persuadé que c’était un de ses jeunes qui n’avait rien d’autre en tête que de ramener une minette chez lui. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle se rendit compte que c’était… :
-William ?!!
C’était comme dans un rêve, il se tenait là debout devant elle et la regardait, Elle. Il était encore plus séduisant que se matin. Ses cheveux étaient maintenant bien coiffés avec un peu de gel, se qui leurs permettaient de ne pas partir en tout sens. Il émanait de lui une confiance que la plupart des garçons du lycée devaient lui envier.
-Sa te dérange si je danse avec toi ? Il baissa la tête pour la regarder droit dans les yeux, comme si il savait déjà la réponse.
Eléanore se rendit alors compte qu’il était d’une taille impressionnante, il dépassait pratiquement tout le monde.
-Non…au contraire, elle se sentit rougir jusqu‘aux oreilles maudissant sa timidité.
Il lui sourit et s’approcha d’elle pour lui prendre la taille, son jean noir frottait contre le sien. Contrairement à Angéla, le contact de ses mains autour de sa taille, ne la dérangea pas le moins du monde, bien au contraire, un étrange frisson de désir la parcourue. Ce contact était tellement agréable que ses bras allèrent d’eux même se suspendre à son coup. Il lui sourit et se rapprocha un peu plus de sorte qu’ a présent elle sentait ses abdominaux en dessous de sa chemise noir. Elle ne se l’était jamais représenté aussi musclé, mais en était ravie. Elle se laissa aller à danser tout contre lui, il sentait bon le parfum pour homme, se qui ajouta une pointe de romantisme à leur danse. La musique devint plus douce, même si se n’était pas encore l’heure des slows. Il resserra encore un peu son étreinte, son visage était a présent tout près du siens. Elle leva les yeux vers lui, et remarqua que s’y reflétait, les éclairages multicolores de la discothèque les faisant changer de couleurs. Tantôt bleu, tantôt vert et tantôt rouge. Mais ils gardaient quand même leur véritable couleurs, un vert hypnotisant.

Encore une fois, il sourit comme si il savait qu’elle le trouvait attirant, cela la mis mal à l’aise. Pourquoi s’intéressait-il à elle, alors qu’il l’avait ignoré pendant un mois? Et puis comment pouvait il être si parfait ? Toutes ses questions tourbillonnaient dans sa tête. Quelqu’un la bouscula, et elle se sentit tomber à la renverse. Une main puissante la rattrapa par le bras, lui évitant d’aller se faire piétiner par la foule. Elle ouvrit les yeux et fut stupéfaite de remarquer que se n’était pas William mais un jeune homme tout à fait charmant, qui la regardait inquiet avec de beaux yeux bleu. Où était passé William ? Il lui sourit et se passa une main dans ses cheveux noir d’un air gêné.
-ça va ?
-Oui…merci, lui répondit-elle en lui rendant son sourire malgré le faite qu’elle se sentait ridicule.
-Tu danses avec moi ? Reprit celui-ci sur de lui, en la prenant par la taille.
Elle se retira vivement et bafouilla un excuse pour s’en aller.
-Non… désolée, mes copines m’attendent. Au revoir.
Le garçon parut surpris puit lui fit un sourire franc.
-A un de ses jours peut-être.
Elle le lui rendit et encore abasourdie se dirigea vers ses amies, qui dansaient non loin de là.
-Ha te voilà ! fit remarquer Jade en se retournant. Tu étais passé où ?
-je…j’étais… La tête lui tournait, elle ne savait plus trop quoi penser, était-elle en train de tomber malade ?
-Sa va ? Demanda Angéla, elle posa sa main sur son front pour vérifier sa température, tu es toute pâle !
-Je préfère rentrer maintenant, on se retrouve demain au Parc d’accords ?
-Pas de problème, tu veux que j’appelle mon frère pour qu’il te ramène en voiture ? Sa éviterait à ta mère de venir te chercher, proposa Angéla en attrapant son portable dans son sac à main.
Son frère avait eut son permis l’année dernière et se faisait un plaisir d’emmener sa petite sœur partout où elle le désirait. Eléanore le trouvait vraiment cool, mais ce soir elle voulait marcher un petit moment seule pour se remettre les idées au clair.
-Je ne voudrais pas le déranger, je n’habite pas à coté.
-T’inquiète, pour l’instant il est tout content de pouvoir s’en servir ! La rassura t-elle.
-Tu comptais rentrer maintenant ? Ambre venait de surgir de derrière elles.. T’es folle ! En plus t’as mère ne vient pas te chercher avant deux heures écart, t’as encore deux heures devant toi !
La musique changea d’un coup de tempo pour entamer la dernière chanson de techno à la mode.
-Celle là, elle est pour moi ! Allez viens ! S’exclama t-elle en l’entraînant sur la piste de danse.
La musique l’envahit, la rassurant. Petit à petit Eléanore se détendit de nouveau, puis son corps se mit à suivre les pulsations de la musique. Ambre et elle dansèrent ainsi durant toute la soirée. A la fin elle n’en pouvait plus ! Hors d’haleine, elles retournèrent vers Angéla et Jade qui buvaient un coca au bars. Eléanore s’avachit sur un siège libre à coté d’elles.
-Houa ! Je n’ai jamais autant danser de ma vie ! J’ai les pieds en compotes !
-Vous avez vu les mecs la bas ? Ils arrête pas de nous regarder, leur fit remarquer Jade le visage légèrement inquiet.
Toutes trois tournèrent la tête vers le coin désigné par celle-ci.
Environ cinq garçons les regardaient depuis le fond. Eléanore n’arrivais pas à voir leur visage à cause du monde qui dansait devant.
-Et bah t’as l’air drôlement fatigué ! Mais sa va mieux que tout à l’heure ! Lui fit remarquer Angéla en reportant son attention sur elle.
-J’en peux plus ! C’est qu’elle heure ?
Ambre jeta un œil à sa montre.
-Deux heures, tu dois déjà y aller ? Apparemment déçut.
-Ouais je dois retrouver ma mère devant le lycée, bon bah à demain au Parc alors?
-D’accord, soupira Angéla. On se fait sonner quand on y est ok ?
-Aucun problème !
Sur ce, elle leur dit a demain et sortit. Une fois dehors, elle du courir pour ne pas arriver en retard. Elle entendait déjà la voie de sa mère la sermonner: « si tu n’es pas capable de faire attention à l’heure, je ne t’autoriserais plus à sortir ! » Elle regarda sur son portable, celui-ci indiquait deux heures dix. Elle accéléra, l’allure pour essayer de rattraper le temps, soudain elle perdit l’équilibre et tomba de tout son long sur le trottoir. Le souffle coupé, Eléanore se releva et regarda derrière elle se qui avait bien pu la faire tomber. A part un chat noir qui filait sous une voiture la rue était déserte… Pourtant elle était persuadée d’avoir sentit quelques chose frôler ses jambes…La panique l’envahit petit à petit. Les coins sombres des maisons lui parurent dangereux, le vent se mit alors à souffler emportant sable et saleté sur son passage. Eléanore du se protéger les yeux avec sa main qui tremblait malgré elle. Sans réfléchir d’avantage elle se mit à courir le plus vite qu’elle pouvait, se demandant si quelqu’un était en train de la poursuivre ou si elle était seul dans la rue. Quand elle arriva enfin devant le lycée à bout de souffle, sa mère venait tout juste d’apparaître au coin de la rue, ses phares blancs éblouissant la rue déserte. Eléanore se dépêcha de monter non sans avoir jeter un dernier regard derrière elle. Une fois qu’elle fut sur que sa voix ne trahirait pas son angoisse, elle lui raconta sa journée, comme elle en avait pris l’habitude depuis toute petite. Mais ne lui parla pas de son rêve, ni de William qui avait si subitement disparu quelques instant plus tôt, ni du faite qu’elle s’était sentit pourchasser quelques instant auparavant. Elle ne voulait pas l’inquiéter pour des broutilles d’adolescente.

Chapitre 5

Un quart d’heures plus tard elle était en fin chez elle. Eléanore se débarrassa de ses vêtements qui empestaient la cigarette et prit une douche. Une fois qu’elle fut sure de ne sentir plus rien d’autre que le savon elle sortit et fila vite dans sa chambre. Là elle serait tranquille pour réfléchir avant de s’endormir.
En entrant, elle posa son sac de cour qui traînait par terre, sur la chaise de son bureau et alluma ses deux lampes d’ambiances qui se trouvaient près de son lit sur une petite étagère, qui lui servait à ranger ses petites bricoles. Ensuite elle mit en route sa boule disco, offerte l’année dernière par Ambre. Puis alluma des bougies de senteurs différente et les disposa un peu de partout afin d’éclairer le plus d’endroit possible. Pour finir elle ferma le velux de son plafond en soupente, qui donnait directement dans la forêt derrière chez elle. Le tout donnait à sa chambre une ambiance chaleureuse, qui lui procurait un peu de sérénité et de réconfort. Elle prit dans son porte CD le dernier album en vogue et le plaça dans son lecteur avec le volume réglé au minimum pour ne pas réveiller sa sœur qui dormait à coté. La jeune fille ttrapa un de ses nombreux nounours sur son canapé et alla s’allonger sur son lit chargé de coussins doux et moelleux. Elle posa la tête sur l’un d’eux et se demanda si finalement se rêve qu’elles avaient fait toute les quatre, n’était pas là pour les mettre en garde. Mais contre quoi ?
Depuis toute petite elle était persuadée que la magie régnait sur terre, que des forces invisibles étaient là pour guider les gens, les protéger et les aidés à faire les bons choix dans les situations difficile. Mais elle pensait également qu’il y avait des esprits maléfiques qui poussaient l’être humains à faire le mal autour de lui, à être agressif envers les autres et parfois même à tuer. Petite, toutes ses choses l’avaient toujours empêché de s’endormir. Chaque soir elle appelait sa mère, persuadée qu’un esprit malin était dans sa chambre et l’observait attendant qu’elle s’endorme, pour venir lui voler ses rêves et les remplacer par des cauchemars. Il lui avait fallu attendre ses douze ans pour que tout cela cesse enfin. Et maintenant, une femme venait lui parler dans ses rêve, pour la mettre en garde contre se qu’elle avait toujours redouté. Pourquoi ?
Un mouvement attira son attention près de son bureau.

-Maman ?
Pas de réponse. C’était sûrement son frère qui voulait encore lui faire peur, même s’il avait deux ans de plus qu’elle, il était resté un véritable gamin pour ce genre de chose.
-Très drôle Benjamin ! S’exclama t-elle en colère. Elle n’avait aucune envie de rigoler, il fallait qu’elle se concentre.
-C’est bon tu peux te montrer ! T’es lourd !
Elle se leva d’un bon, et se dirigea vers sa porte. Personne.
Eléanore allait faire demi-tour pour se recoucher lorsqu’elle sentit une présence dans son dos. Elle se retourna d’un bond. Sa mère se tenait à l’entrée de sa chambre ses yeux cernés de fatigue.
-Faut que t’aille te coucher, si tu veux rejoindre les filles demain, elle prit son visage entre ses mains. Tu as besoin de sommeil, tes yeux sont tout rouge !
La jeune fille poussa un soupire de soulagement.
Entièrement d’accords, elle lui dit bonne nuit mais la rattrapa dans le couloir :
-Où est Benjamin ? Lui demanda t-elle, toujours certaine que c’était lui qui avait voulu lui faire peur.
-Il est à la fête de Julien, il revient demain après midi.
Troublée Eléanore éteignit toute ses bougie de peur de mettre le feu à la maison et s’allongea dans son lit. Demain, elle aurait peut-être les idées un peu plus clair.
Lorsque toute la maison fut endormie, une ombre apparue près de son lit. Elle approcha son visage de la jeune fille et aspira une sorte brume dorée qui sortit du front d’Eléanore. Elle lui effleura le visage et ricana :
-Fais de beaux rêves…
Puis elle disparu, laissant Eléanore à ses rêves qui ne tardèrent pas à se transformer en cauchemars. Tout s’enchaîna alors très vite. Il faisait sombre, soudain elle vit de la lumière au loin, se rapprochant elle découvrit que la lueur provenait d’ un volcan. Ses amies se tenaient sur le rebord, le visage décomposé par la peur. Puis il y eut une violente bourrasque. Eléanore vit alors ses amies tomber dans le cratère du volcan, leurs hurlement perçant ses tympans. Se précipitant pour les secourir, elle s’arrêta de justesse, évitant de tomber à son tour dans l’abysse. Une puissante chaleur se dégageait du gouffre, lui brûlant les yeux. Mettant sa main en visière, elle vit alors ses amies en train de hurler à la mort tandis que la chaire de leur corps commençaient à se dissoudre au fur et à mesure qu’elles se rapprochaient de la lave en fusion. Eléanore hurlait et se débattait pour les secourir, mais elle ne pouvait rien faire d’autre que de les regarder se consumer…Soudain une voix explosa de rire au dessus d’elle. Elle hurla et se réveilla en sueur, la respiration saccadée Par réflexe elle avait allumer sa lampe, mais sa chambre était vide. Pourtant une étrange sensation la tracassait comme si quelqu’un ou quelque chose s’était tenue près d’elle. Elle chassa cette idée de son esprit et se rallongea afin de retrouver un peu de sérénité et de calmer les battements précipités de son cœur. Puis exténuée, se rendormit.

Chapitre 6

Eléanore Archambeau sortit un bras de sous sa couette et mis fin à la sonnerie assourdissante de son réveil. Prenant son courage à deux mains, elle se dégagea de ses couvertures, et s’assit sur le bord de son lit afin de trouver un peu d’énergie pour commencer cette nouvelle journée. Elle défit l’élastique qui retenait ses cheveux les laissant ainsi retomber autour de son visage dans tous les sens. Une chose la tracassait ; elle avait le sentiment que quelque chose avant changé en elle, sauf qu’elle n’aurait su dire quoi. Peut-être était-ce du à ce rêve étrange, qu’elle avait fait un jour auparavant ? Sans parler du cauchemar atroce de cette nuit dont elle avait encore la chaire de poule… Il lui avait paru tellement réel.
-Allez débout ma grande, sinon tu vas rater ton car…Marmonna-t-elle pour se motiver.
Elle attrapa son peignoir blanc accrocher au dos de sa porte de chambre et fila sans bruit à la salle de bain se préparer. Comme tous les matins, la douche glacée finit de la réveiller totalement. Une fois propre et parfumée, elle retourna dans sa chambre sur la pointe des pieds puis enfila à la hâte un pantalon noir et une veste de sport par dessus son débardeur rouge. Une fois prête, elle prit son sac en jean posé sur son bureau, y glissa son portable et son porte-feuille. Elle s’assura qu’elle n’avait rien oublier d’important, puis descendit les escalier en essayant de faire le moins de bruit possible, pour ne pas réveiller toute la maison. Aujourd’hui c’était samedi, elle avait prévue de retrouver Jade, Angéla et Ambre ses trois amies au parc. Chacune vivaient près des unes des autres, sauf Eléanore qui habitait dans un village reculé, entouré de champs et de forêt, se qui était une chose rare dans la région méditerranéenne. Ses parents avaient préférés rester près de la nature plutôt que de s’installer en « ville ». Une ville qui soit dite en passant ne comptait pas plus cinq milles habitants.
Eléanore connaissait Ambre depuis toujours. Elles étaient très proche l’une de l’autre, si bien qu’elles ne se quittait pratiquement jamais. C’était comme si elles étaient reliées mentalement, si l’une des deux n’allait pas bien l’autre le ressentait tout de suite, c’était automatique et bien pratique. Leur première rencontre s’effectua à la maternelle, lorsque les deux voulurent prendre le même livre dans la petite bibliothèque situé au fon de la classe. Ambre avait été plus rapide qu’elle, et s’était emparée du bouquin sous ses yeux. Voyant qu’Eléanore le voulait aussi, elle s’était alors assise à coté d’elle et elles avaient put ainsi feuilleter le petit livre ensemble. Eléanore se souvint d’avoir pleuré discrètement lorsque la maman biche était morte tuée par le chasseur, et lorsqu’elle avait tourné ses yeux embrumés vers sa nouvelle amie, elle avait constaté que celle-ci aussi avait les yeux brillant. Elles s’étaient alors regarder et avaient éclaté de rire, non sans se faire disputé par la maîtresse qui essayait d’imposer le silence un peu de partout à la fois. Tout en attrapant ses baskets noir et blanche, la jeune fille ne put s’empêché de sourire à se souvenir plutôt drôle. Leur amitié n’avait fait que se renforcer au fil des années si bien que dans toute l’école les gens pensait qu’elles étaient cousines ou du moins qu’elles faisaient partit de la même famille. Son sourire s’effaça lorsque l’image de Michaël lui revint en mémoire. Ambre et elle avaient fait sa connaissance en sixième sur un terrain de basket. Il jouait dans l’équipe adverse, et à cet époque il ne se rendait pas réellement compte de sa force. Du coup lorsque la petite Eléanore avait voulut se mettre en travers de son chemin pour l’empêcher de mettre un but, il lui avait foncé dedans sans s’arrêter. Elle était alors tombé durement sur le sol, sa tête tapant le dur béton du terrain de sport. Lorsqu’elle avait repris ses esprits ils y avaient un nombre fous de tête suspendu autour d’elle le visage inquiet dont le siens et apparemment il lui parlait car elle voyait ses lèvres remuer frénétiquement. Puis le professeur de sport était arrivé en leur demandant de la laisser respirer un peu. Michaël avait alors insisté pour l’accompagné avec Ambre à l’infirmerie. En chemin il lui avait fait milles excuse en lui demandant se qu’il pouvait faire pour se faire pardonner. La petite Eléanore n’avait su que répondre sur le coup car elle pensait surtout à l’énorme bosse qui allait orner son front pendant plusieurs jours et qui lui faisait atrocement mal. Le lendemain, alors qu’elle discutait avec Ambre, un jolie pansement ornant son petit front, il s’était dirigé vers elle un paquet de bonbon a la main.
-Tiens c’est pour toi…et encore désolée… s’excusa-t-il en rougissant légèrement.
Eléanore qui ne lui en voulait pas du tout l’ouvrit et le partagea avec lui et Ambre. A partir de se jour ils se retrouvaient à toute les récréations pour se raconter mille et une chose, si bien qu’ils finirent par devenir inséparable. Puis le jour arriva où Michaël du déménager, les laissant seules Ambre et elle. Même si ils avaient prévu de ne jamais s’oublier, ils perdirent contact très vite…
Puis elles firent la connaissance d’Angéla et de Jade en quatrième lorsqu’elles se retrouvèrent à jouer dans la même équipe de volley qui en fin d’année affronterait une école adverse. Elles se retrouvaient donc tous les mercredi après midi pour s’entraîner. Très vite elles sympathisèrent, et prirent l’habitude de se retrouver à l’heure de la cantine pour manger ensemble. Enfin le jour du match arriva et à force d’acharnement et de soutien réussirent à remporter le match. Elles avaient alors fêter ça chez Eléanore en se gavant de glace et de bonbons. Angéla en avaient alors déduis en rigolant que c’était leur destin de se rencontrer et de vaincre ensemble les adversaires qui se mettraient en travers de leur chemin…

Eléanore attendis patiemment le bus, qui les jours de la semaine, l’emmenait au lycée. Le soleil qui répandait ses rayons dorés autour d’elle, lui réchauffais légèrement le visage malgré l’heure matinal lui procurant une agréable sensation. Elle ferma les yeux, et se laissa aller à se moment de bonheur appréciant la fraîcheur matinal, car l’après-midi risquait d’être accablant. En les rouvrant, elle croisa le regard d’un jeune homme assit sur un banc en face, qui tout en lui lançant un sourire charmeur, ne se gênait pas pour la scruter de haut en bas. Eléanore sourit un peu gênée et referma sa veste qui était entrouverte. Les gens qu’elle côtoyaient la trouvait charmante et agréable, et s’était le meilleur compliment que l’on pouvait lui faire ! Elle était plutôt mince, et musclé se qui rendait sa silhouette gracieuse. Mais se qui restait le plus frappant chez elle et Eléanore en était parfaitement consciente était ses grand yeux, il n’avait pas une couleur habituelle. Ils étaient d’un gris clair tirant légèrement sur le bleu, mais celui lui avait souvent valut la jalousie des autres filles. Car étant persuadées qu’elle portait des lentilles de couleurs, ne manquaient pas de lui faire des remarques désobligeantes. Mais Eléanore n’avait que faire des commérages, comme elle s’amusait à les appeler, qui se faisaient derrière son dos. Lorsqu’elle était enfant, cela l’avait beaucoup peiné de voir que les autres réagissaient aussi mal devant cette différence. La petite fille s’était alors confié à Ambre en lui racontant que tout le monde se moquait d’elle et qu’ils étaient vraiment méchant. Son amie lui avait assurée qu’il n’y avait absolument rien d’anormal ni de monstrueux à avoir les yeux de cette couleur, que c’était simplement un chose rare dont elle pouvait être fière. Une bourrasque de vent lui arriva en pleine figure, faisant voler en tout sens ses cheveux blonds qui luisaient au soleil. Elle se dépêcha de leur redonner un peu d’allure avant de monter dans son car.

Une fois arrivé au Parc, elle s’assit sur un banc en dessous d’un gros platane et fit sonner ses amies comme il en avait été convenu la veille.
Ambre fut la première à arriver. Ses cheveux attaché se balançaient dans son dos au rythme de ses pas, elle avait mis une jupe noire qui descendait jusqu’au cheville et un tee-shirt gris.
-Salut. Tu as refais le même rêve ? Lui demanda celle-ci en s’assaillant à coté d’elle.
Eléanore trouva qu’ elle avait un air bizarre.
-Non et toi ?
-Non, c’est bon signe…
Eléanore voyait à la façon que son amie avait à se dandiner sur place qu’il y avait autre chose.
-Je t’écoute, lui lança-t-elle avec un sourire entendu.
-Je suis trop contente, j’ai fait une rencontre !
Un large sourire s’affichait maintenant sur son visage. D’où son air bizarre ! A chaque fois que Ambre parlait à un garçon elle en était toute chose.
-Ha oui ? Quand ? Et surtout où ?
La jeune fille n’en revenait pas, la voilà qui se mettait elle aussi à poser des tas de questions !
-Un mec super sympa ! Il s’appelle Gabriel et il habite tout près de chez moi ! On à fait le chemin ensemble ce matin pour aller prendre le car ! Il va au même lycée que nous !
- La chance ! Et il ressemble à quoi ?
-Il à les cheveux brun, des yeux claires super craquant et il est immense par apport à moi ! Fit-elle remarquer en rigolant.
-C’est pas dur ! Plaisanta Eléanore pour la taquiner.
-Ho tu peux parler ! Tu me dépasse à peine de trois centimètre, maximum ! Rétorqua-t-elle en secouant la tête.
Angéla était la plus grande des trois, elle avait juste la taille qui fallait pour faire carrière comme mannequin ! Ambre, Jade et elle étaient dans la moyenne des filles de leur âge se qui leur convenaient parfaitement.
-Tiens voilà les filles, elles aussi on l’air de bonne humeur ! Remarqua Ambre en pointant le doigt vers elles.
En effet elles affichaient toutes deux un sourire jusqu’au oreilles, chacune portaient un jean et un débardeur, bleu pour Angéla et vert pour Jade.
-Salut ! Firent-elles en cœur, leur visage rayonnaient.
-Alors qu’est ce qui vous est arrivé de beau pour que vous soyez aussi joyeuses ? Leur lança Eléanore qui voyait bien que quelque chose les avaient mises de bonne humeur.
-Rien de spécial sauf que j’ai des nouveaux voisins depuis une semaine ! Juste à l’étage en dessous ! Annonça Jade en pointant son doigt vers le bas. Et ils ont un fils qui doit avoir à peu près mon âge!
- Je ne te le fais pas dire ! Confirma Angéla avec un hochement de tête.
-On sait déjà qu’il s’appelle Erwan, on a entendu sa mère l’appeler! Rajouta Jade devant l’air étonné d’Eléanore.
-C’est bizarre quand même, murmura Eléanore pour elle même.
-Quoi ? Demanda Angéla qui l’avait entendu marmonner dans sa barbe.
-C’est cool, mais vous ne croyez pas que l’on devrait quand même rester prudentes ? Leur demanda-t-elle franchement.
Ces trois amies la regardèrent sidéré, les deux arrivantes s’assirent à même le sol dans l’herbe jaunie par le soleil, la visage pensif.
Personne ne parla pendant un bon moment puis Angéla prit la parole :
-C’est ridicule ! Tout ça à cause d’un stupide rêve ! Est ce que l’une d’entre vous à revu cette femme hier soir ?
Chacune lui répondit que non. Et Eléanore préféra ne pas leur parler de son cauchemar, inutile de les inquiéter d’avantages.
-Donc l’affaire est close. Pourquoi ne pas avouer que pour une fois, que l’on a de la chance ? C’est vrai quoi ! On ne va pas se méfier de tout le monde sous prétexte qu’une femme qu’on a jamais vu, nous dit de faire attention ! Et dans un REVE !
-Je suis d’accords avec elle, reconnu Jade en souriant, apparemment rien aujourd’hui ne pourrais la mettre de mauvaise humeur.
Ambre jeta un coup d’œil à Eléanore puis soupira :
-Moi aussi. On ferai mieux de vivre au jour le jour, on verra bien se qui se passera ensuite. Mais je suis aussi d’accord avec Eléanore pour dire que l’on doit quand même rester prudente, on ne sait jamais.
Eléanore réfléchie, ses meilleures amies ne comprenaient pas qu’elle ressentait une chose qu’elle n’aurait su leur expliquer. Pire encore, elle était certaine que quelqu’un était venu dans sa chambre hier soir, qu’elle n’avait pas rêvé… ou peut être que si. Elle prit une grande aspiration. il fallait qu’elle laisse tomber, après tout elles n’avaient pas tort, il faut vivre au jour le jour.
-D’accord. Vous m’avez convaincu ! leur annonça t-elle. Mais tu n’as rencontré personne toi, Angéla ?
A la vue du regard pétillant de son amie, elle comprit qu’elle avait belle et bien, elle aussi, rencontrée quelqu’un.
-Hé si ! Mais vous ne m’avez pas laisser le temps de vous le dire ! Je l’ai rencontré hier soir sur la piste de danse, je suis rester la bas jusqu'à la fermeture !
Il s’appelle Damien, il est dans le même lycée que nous. Il est arrivé cet année à St Germain de Provence. Sinon il est super mignon ! Il est bien plus grand que moi, mais sa n’a pas vraiment d’importance. Petit ou grand tant qu’ils sont charmants… ! Elle éclata de rire puis reprit. Il a les cheveux châtain claire et les yeux marrons ! C’est tout se que je sais de lui pour l’instant, et normalement, j’ai rendez-vous avec lui lundi après les cours. Il veut que l’on prenne un café ensemble!
-Je suis contente pour toi, il a l’air vraiment sympa, lui fit Ambre, qui se tourna ensuite vers Jade pour lui demander de décrire Erwan.
-Il est doit faire à peu près la même taille que Damien et à les cheveux noir. Je ne sais pas de qu’elle couleur son ses yeux, je ne l’ai pas encore vu d’assez près. J’espère qu’il va aller au même lycée que nous se serait vraiment génial ! Mais si j’ai bien comprit toi aussi, Ambre t’as rencontré quelqu’un ! Raconte !
-Ok, alors il à les cheveux brun, des yeux clairs super craquant. Il va lui aussi au même lycée que nous. Faut dire qu’il n’y en a pas cinquante dans notre petite ville et à partir de lundi il prendra le car. Ses parents n’on plus assez d’argent pour l’emmener tout les jours au lycée. Personnellement ça m’arrange ! Reconnut elle en tortillant la manche de son pull avec un air de conspiratrice.
-Et toi Eléanore tu ne nous a pas dit comment tu avais trouvé William ! Lui demanda Jade.
-Je crois que je n’ai jamais rencontré un garçon aussi mignon ! Mais je ne me rappelais pas qu’il était si grand, quand on à danser ensemble hier…
Jade l’ interrompit.
-Tu as danser avec lui hier ?
-Bah oui, je ne vous l’ai pas dit ? S’étonna Eléanore, mais maintenant qu’elle y repensait elle n’avait pas prit le temps de leur en parler.
-Non, veinarde ! S’écria Ambre, en lui donnant une petite tape dans le dos.

Eléanore continua :
-Le problème c’est que quelqu’un m’a bousculée. J’ai bien faillit tomber mais heureusement on m’a rattrapée avant ! Quand j’ai ouvert les yeux, j’ai vu que se n’était pas William qui me retenait par le bras, mais un garçon tout à fait mignon !!
-Comment il s’appelle ? Demanda Angéla visiblement intéressée par son histoire.
-Je ne sais pas, je ne lui ai pas demandé. Je suis vite partie vous rejoindre.
Elle prit sa tête entre les mains et se dit que finalement elle aurait peut-être du rester avec lui. Il avait l’air tellement gentil.
-Comment était il? Et donne des détails s’il te plait ! Précisa Jade en hochant la tête d’un air entendu.
-Il a les yeux bleu et les cheveux noir. Mais je ne comprends pas pourquoi William n’était plus là !
-C’est par ce qu’il est parti avant de ne plus pouvoir se retenir de t’embrasser ! S’écria Jade visiblement convaincu par ce qu’elle venait de dire. Toute les quatre se mirent à rire. Eléanore se contenta de cette réponse et préféra oublier William.
Elles passèrent la journée dehors, le soleil était au rendez-vous. A midi elles s’achetèrent un sandwich dans une boulangerie, puis allèrent faire un tour dans le centre commercial. Jade s’acheta un nouveau haut violet pailleté dont les manches transparent tombaient en s’élargissant sur ses mains ainsi qu’ une jupe noire avec des gravures chinoises argentés sur le coté gauche. Angéla craqua pour un haut bleu turquoise qui s’arrêtait juste au dessus de son nombril avec une jupe de la même couleur ornée de petit cristaux. Ambre s’acheta de nouvelle boucles d’oreilles pendantes qui étincelaient à la lumière, un haut en soi couleur or dont les manches étaient coupées à certains endroit laissant apparaître ses bras ainsi qu’un pantalon noir avec une énorme ceinture orné de paillettes dorées. Pour Eléanore, les filles lui conseillèrent de prendre une veste noir transparente, qui laissait paraître en dessous un débardeur rouge avec sur les bretelles des perles argentés, ainsi qu’une jupe noir en velours avec des reflets rougeâtre qui s’arrêtait juste au dessus de ses genoux.. Elle prit aussi un collier en forme de cœur incrusté de faux diamants rouges, l’ensemble était parfait pour une soirée ! Eléanore avait du y passer tout son argent de poche mais en était ravie, si elle devait revoir William autant lui en mettre plein la vue ! De plus elle avait chez elle une paire de chaussure ouverte noir qui iraient parfaitement avec le reste. A la fin de la journée chacune rentrèrent chez elles ravis de la journée qu’elles venaient de passer ensemble. Elles se retrouveraient toutes lundi pour se raconter leur week-end.
Eléanore prit le bus de cinq heures et quart. Une fois arrivée chez elle, elle posa tout ses achats sur la table en bois de la cuisine et les montra à sa mère pour qu’elle lui dise ce qu’elle en pensait
-C’est très beau, mais ça à du te coûter chère ! S’inquiéta t-elle en touchant la qualité des tissus.
- La jupe était en promotion. J’ai vraiment craqué pour le haut ! Pour une fois j’avais envi de m’acheter quelque chose d’un peu spécial, pour les grandes occasions. D’ailleurs je trouve que l’on devrais sortir plus souvent !
-Tu as très bien fait, si tu veux c’est moi qui paie ta jupe et ton haut, proposa sa mère en continuant son repassage.
Eléanore était aux anges.
-Merci c’est trop cool ! Elle fit le tour de la planche à repasser pour embrasser sa mère, celle-ci lui dit en souriant :
- Tu le mérite bien.
-On s’est toute achetées quelque chose, c’était vraiment une super journée ! S’exclama Eléanore.
Elle monta les escaliers quatre à quatre aillant bien l’intention de ressayer tout ça avant d’y mettre au lavage. Dans le couloir elle faillit rentrer dans Benjamin qui sortait de la salle de bain au même moment. Il s’était habillé classe, avait mis du gel sur ses cheveux blond et du parfum. Il était très séduisant.
-Où vas tu ? Le questionna Eléanore curieuse de savoir pourquoi il avait pris la peine de se faire beau.
Il prit un de ses airs mystérieux et lui répondit simplement:
-Je sors.
- Merci j’avais remarqué, mais avec qui ? Insista t-elle, elle voulait savoir si son frère avait enfin une petite copine.
-Je crois que ça ne te regarde pas, rétorqua-t- il en descendant les escaliers.
-S’il te plait ! Hurla t-elle pour qu’il l’entende d’en bas.
-Chez un copain ! Répondit-il avec dans sa voix une pointe d’agacement.
Eléanore comprit qu’elle devait le laissé tranquille, tant pis de tout de façon elle le saura un jour ou l’autre.
Elle traversa le couloir et alla dans la chambre de sa sœur. Elle savait peut-être quelque chose, en généralement on était plus bavard avec les plus jeunes, pour se rendre intéressant.
Elle la trouva à son bureau en train de dessiner.
-Coucou, dit-elle en entrant dans la chambre.
Sa sœur, Anaïs, avait quatre ans de moins qu’elle, en juin elle en aurait déjà treize ans.
Sa chambre était à peu près comme la sienne, des coussins et des bougies s’étalaient un peu de partout rendant la pièce accueillante. Son ordinateur était encore allumé sur la table au fond, preuve qu’elle avait encore été sur Internet pour rechercher des photos d’animaux.
Elle était blonde comme elle, avait de jolies yeux en amandes couleurs noisettes. Elle faisait à peu près la même taille qu’elle, se qui était grand pour son âge.
-Salut, lança t-elle une fois qu’elle su aperçut de sa présence. Tu as fait quoi de beau aujourd’hui ?
-Des achats !
Eléanore lui montra fièrement se qu’elle venait d’acheter et les posa sur le lit à coté d’elle.
-Elle est trop jolie ta jupe ! Je peux l’essayer ? Lui demanda celle-ci en la prenant dans ses mains pour toucher la qualité.
-Je préfère ne pas l’abîmer avant de l’avoir porté.
-Ok de toute de façon c’est moi qui la récupèrerait une fois qu’elle ne tira plus ! Lui lança sa sœur.
Cela fit rire Eléanore.
-Si tu continue à grandir comme ça, c’est moi qui vais finir par récupérer tes affaires ! Il est où papa ?
En tant qu’homme d’affaire, celui-ci était rarement à la maison. Il était parfois obligé de s’absenter plusieurs jours pour se rendre à des rendez vous important. Sa mère était pratiquement jamais absente, en tant que directrice du service accueil, elle avait rarement besoin de faire des déplacements. Ses horaires étaient très convenable, se qui lui permettait d’assurer aussi les devoirs d’une mère à la maison.
-Il rentre ce soir de Paris, heureusement que demain c’est dimanche, il pourra se reposer un peu, répondit Anaïs en retournant s’asseoir à son bureau.
-Je te le fais pas dire ! bon je te laisse.
Eléanore quitta la chambre de sa petite sœur après s’être assurée qu’elle n’était au courant de rien au sujet de leur frère, puis alla dans la sienne. Finalement elle ne réessaya pas ses affaires et les mit directement au lavage. Elle se mit à son bureau et commença à faire ses devoirs pour lundi. Des maths, des maths et encore des maths, Eléanore était en train de désespéré sur son dernier problème quand sa mère l’appela pour manger. Elle jeta un coup d’œil à son agenda afin d’évaluer se qui lui restait à faire. Un exercice d’Anglais, et la correction de son devoir de Français, se qui devrait aller vite puisqu’elle avait, obtenue une bonne note. En passant devant la chambre de son frère, elle remarqua qu’il n’était toujours pas revenu. Arrivé en bas, elle dit bonjour à son père qui venait juste de rentrée. Ils mangèrent et une fois la table débarrassée Eléanore monta se coucher. Elle se lava les dents, mis son pyjama et lu quelques pages de son livre avant de s’endormir.
Dimanche se passa tranquillement. Son frère rentra dans le milieu de l’après midi, et monta se coucher. Eléanore en déduit qu’il avait du faire une nuit blanche. Elle finit ses devoirs et passa le reste de sa journée à lire tranquillement dehors sur une couverture. Elle s’était mise en maillot de bain laissant ainsi son corps prendre les rayons du soleil qui brûlaient dans le ciel bleu azur.

Chapitre 7

Le soir venu, elle prit sa douche, prépara son sac et alla se coucher.
Pendant la nuit, la jeune fille refit ce rêve étrange, mais il y avait quelque chose de différent. Elle était parfaitement consciente et avait la sentions d’être dans la réalité. L’endroit était éclairer par des milliers de bougies blanches qui faisaient vaciller des ombres inquiétante sur les murs. Au milieu de la « pièce » trônait un fauteuil en bois, richement décoré de pierres précieuse. La même femme que la dernière fois l’observait, attendant sûrement qu’elle s’avance vers elle.
Inquiète la jeune fille fit un pas, puis essaya de se rassurer : « se n’est qu’un rêve, il ne peut rien m’arriver de grave » Sûr d’elle à présent, elle se dirigea vers le centre de la pièce, s’arrêtant à quelques mètres seulement de la mystérieuse femme.
-Tu es enfin venu à moi, remarqua celle-ci.
Sa voix résonnait comme un doux murmure. Elle reprit.
-Je t’attends depuis un long moment, l’Elue de Vénus.
Cette nouvelle la frappa de plein fouet, l’Elue de quoi ???
-Excusez moi, mais vous venez de dire l’Elue de Vénus ? La planète ? Se risqua t-elle à demander en songeant que s’était complètement insensé de sa part de parler dans son rêve.
- Non, pas la planète, lui répondit calmement la femme en secouant la tête. La Déesse Vénus. Puis voyant qu’Eléanore ne réagissait pas et restait bouche ouverte comme une carpe, continua son explication. C’est très simple, Jusqu'à aujourd’hui Hadès régnait sur une partie de l’Enfer pendant que Satan se chargeait de l’autre…
Eléanore eut un haut le cœur, lorsqu’elle entendit les mots ; Satan, Hadès et Enfer, comme si tout cela était tout à fait évident. Mais depuis quelques années, Satan (Eléanore fut pris de frissons) à jeter son dévolu sur la Terre. Toutes les nuits il envoi ses anges déchus dans ton monde afin qu’ils sature l’esprit des humains de pensées malsaine, comme la mort, le désespoir et la souffrance, le poussant ainsi à la folie. Car lorsque les malheureux possédé par la peur et la démence commettrons des erreurs irréparables, (elle secoua la tête d’un air désolée faisant ondulé ses boucles brunes), leurs âmes iront directement en Enfer…Elle releva la tête et la fixa d’un air grave. C’est pour cela que les Dieux ont décidé de faire appellent à toi et tes amies, afin qu’a vous quatre vous puissiez les combattre et les empêcher de faire de la Terre un second Enfer, car c’est ainsi que Satan voit l' avenir. Il ne faut surtout pas que vous les laissiez faire, sinon le Paradis se retrouvera en minorité, et alors Satan prendra les commandes et plongera votre monde dans la peur, et le vice. Vous seules pouvez les arrêter, mais il faudra rester prudentes, car leur première objectif, est de vous exterminer afin d’avoir le champs libre. Si ils y parviennent, alors ils briseront votre destiné et la Terre deviendra un second Enfer…
Aucun son ne parvint à sortir de la bouche d’Eléanore, tellement cette histoire paraissait irréelle et grotesque. A tout les coups elle allait se réveiller et alors elle rigolerait toute seule dans sa chambre, en repensant à cette histoire de dieux et de déesses.
-Tu ne devrais pas prendre tout se que je te dis à la légère, lui assura-t-elle en fronçant des sourcils désapprobateur.
Apparemment elle pouvait lire dans les pensées, cela ne rassura pas du tout Eléanore qui recula de quelques pas.
-Tu ne dois pas avoir peur de moi, je suis là pour te guider.
Cette fois un sourire magnifique se dessina sur son visage, mais disparu aussitôt pour laisser place à de l’inquiétude.
-Quelqu’un est en train d’essayer de te pénétrer dans ton rêve, afin d’acquérir des renseignements. Mais il faut que je te dise, les Dieux ne vous ont pas laissés sans défenses face à tout cela. Vous avez toutes héritées de pouvoir spéciaux. Chacune de vous représente une des Divinités, selon votre caractère et votre volonté. Ainsi Vénus apporte la beauté, l’amour, l’amitié, l’inimité et parfois la querelle. Séléné s’occupe du monde astral, de la réconciliation et par son voyage dans les ciels chaque soir vous guide pour que vous ne vous perdiez jamais dans l’obscurité. Jupiter représente la force intérieur et aide les gens en leur apportant le succès, l’argent, l’ambition, l’honneur et le Dieux Soleil, Râ, procure l’harmonie, la santé, la chance, et l’amitié. Je n’ai pas le temps de t’en dire d’avantage mais je te remet ceci.
Elle s’approcha d’Eléanore, qui toute étourdie ne pouvait plus esquisser le moindre mouvement. Elle lui posa dans sa main, une jolie bague en argent incrusté de pierres rouges sang dont une plus grosse au centre en forme de cœur.
-Vous avez chacune un présent comme celui-ci, la tienne t’es offerte par Vénus pour t’aider dans ton parcours sur Terre, prends en bien soins. Elle te protègera …
- De quoi ? La coupa Eléanore qui se demandait toujours quand son rêve allait prendre fin. Pourtant tout cela lui paraissait tellement réelle.
- Du mal…
- Et comment une bague peut-elle protéger une personne ? S’exclama-t-elle loin d’être convaincu par toute cette histoire.
-Je ne sais pas qu’elle sont ses pouvoirs…
-Ses pouvoirs ? Vous voulez me faire croire que cette bague est…magique ? L’interrogea Eléanore abasourdie, tout se qu’elle avait entendu semblait vouloir dire que la magie existait réellement.
La jeune femme lui sourit et reprit.
-Chaque bagues que vous ont offert les Dieux ont un pouvoir, mais différent. Je ne peux pas te dire qu’elle est celui de la tienne, elle te le dévoilera seulement quand elle l’aura décidé. Sache qu’elle restera invisible aux yeux des autres pour ne pas se faire remarquer, et ainsi te protégera des anges de Satan qui sont à ta recherche.
Eléanore se demanda si tout se qu’elle venait d’entendre pouvait être réel, la jeune femme la coupa dans ses pensées en reprenant la parole d’une voix douce.
-Cela paraît logique. Si ils trouvent ta bague, ils découvriront que tu a été choisit par les Dieux pour les combattre. Il faut vraiment que tu te méfie d’eux, ils doivent déjà être à votre recherche, leurs pouvoir sont immenses. N’oublie jamais que leur but principal est d’apporter la destruction dans ton monde.

Chapitre 8

Eléanore se réveilla en sursaut, son réveil annonçait 5h55, il n’allait pas t’arder à sonner. Elle l’arrêta et s’assit sur le bord de son lit. Elle venait de faire un rêve, très étrange, mais après tout se n’était qu’un rêve comme les autres. Se roulant en boule dans ses draps elle mit deux minutes à se convaincre que tout cela n’avait été rien d’autre qu’un stupide rêve. Une fois convaincue, et surtout rassurée, elle s’extirpa de son lit et alla dans son armoire pour prendre un pantalon noir à patte d’eph et se hissant sur la pointe des pieds attrapa son sweat gris à capuche, non sans rechigner après sa mère qui le rangeait toujours hors de sa porté. On entrait dans la période d’Octobre et le temps se rafraîchissait. Elle allait sortir de sa chambre quand, un reflet attira son attention près de son lit, la jeune fille se pencha et fut stupéfaite de s’apercevoir que c’était une bague. Elle fut saisie de frisson, elle n’en avait encore jamais vu faite avec autant de précision. Des pierres étaient incrustées dans le métal, la plus grosse au milieu en forme de cœur renvoyait avec éclat le peu de lumière qu’il y avait dans sa chambre. Chaque pierres étaient séparées par un petit cœur en relief argenté. Eléanore repensa à son rêve, était il possible que tout est été réelle ? Non c’étai tout bonnement impossible, elle avait sûrement du voir cette bague à la télé, ou dans un magasine et la trouvant tellement jolie, elle l’en avait rêvée. Mais elle se demanda alors comment un bijoux pareil avait pu arriver en sa possession.
« Peut-être est elle tombé dans ma poche, hier en allant faire les magasins ? Pourtant, nous ne somme pas entrée dans une bijouterie ? » Remarqua t-elle en faisant tourner l’anneau entre ses mains.
En tout cas, une chose était sure, cette bague devait avoir beaucoup de valeur.
« Après tout, puisque je ne l’ai pas volé, je peux la garder. » Ravie, elle la glissa à son majeur gauche. Elle lui allait parfaitement.
William ne prit pas le car se matin là et Eléanore ressentit un vide, comme si rien n’était pareil sans lui. Elle se ressaisit, et du passer le reste du trajet à coté d’une fille qui ressemblait à un pot de peinture et dont le parfum capiteux lui donnait la nausée.

Une fois arrivée au Lycée, Eléanore s’assit sur le banc en pierre et regarda plus attentivement la bague. A la lumière du soleil, celle-ci renvoyaient des reflets sur ses mains et son visage, l’éblouissant de sa douce lumière rouge. Ses amies arrivèrent à la sonnerie, et elles durent aller directement en classe. La journée se déroula sans encombre. Eléanore ne la vit pas passer et oublia même de parler de la mystérieuse bague à ses amies. Aucune d’elles ne la remarqua d’ailleurs.
Le dernier cours de la journée terminé, les quatre amies sortirent en trombe de la classe, pressées de se retrouvé enfin à l’air libre.
Une fois dehors Angéla s’agita et leur rappela :
-Damien va arriver d’un moment à l’autre, vous vous rappelez ? On doit aller prendre un café ensemble.
-Comment aurait on pu oublier ? Tu nous à casser les pieds toute la journée avec ! Lui fit remarquer Jade en s’essayant sur la barrière en fer verte qui séparait la route du trottoir.
-Bah laisse là, dit Ambre compatissante. Je serais pareil à sa place, peut-être pire même !
-Ho oui tu serais pire ! Confirma Eléanore en repensant au jour où elle était tombée folle amoureuse de leur professeur de sport et qu’elle lui avait écrite un lettre d’amour. Comme en CE2 quand tu…
-STOP ! La coupa t-elle. C’est bon n’en dis pas plus, ça à été la pire journée de ma vie.
- Vous me trouver comment ? Demanda Angéla à ses trois amies.
Elle avait mis un pull noir et un pantalon en velours bleu foncé.
-Arrête de te prendre la tête tu es très bien ! La réconforta Eléanore en posant sa main sur son épaule.
-Merci.
Son amie s’appuya contre le crépi blanc délavé de leur lycée, et se mit à tortiller ses mains dans tout les sens, son regard allait de droite à gauche de la rue s’attendant sûrement à le voir arriver d’un moment à l’autre. Puis un garçon grand, châtain clair, à l’allure assuré s’avança vers elle. Quand il fut à sa hauteur il lui décocha un sourire, attendant que celle-ci fasse les présentations. De son côté Angéla, s’était décollé du mur dès qu’elle l’avait aperçu. Elle lui rendit son sourire et commença de gauche à droite:
-Alors voici Ambre.
Il s’avança vers elle et du fléchir les jambes pour lui faire la bise, un sourire amusé au lèvre.
- Jade je te présente Damien.
-Merci j’avais deviné ! lui déclara celle-ci avec un regard pleins de sous entendu.
Damien dit bonjour à Jade qui était toujours assise sur la barrière en fer et se tourna vers Angéla.
-Je vois que tu as déjà parler de moi à tes amies.
-Et pas qu’un peu ! En rajouta Ambre qui avait été toute la journée d’humeur moqueuse.
Angéla la foudroya du regard, se qui n’échappa pas à Damien. Il s’approcha d’elle et lui murmura à l’oreille.
-Ne t’inquiète pas ça ne me dérange pas du tout, bien au contraire.
Eléanore sourie, elle était très contente pour Angéla, ce Damien avait vraiment l’air de tenir à elle.
-Et enfin je te présente Eléanore, annonça t-elle en la désignant.
Il se tourna vers elle. A peine avait-il posé ses yeux sur elle, que deux mots à la suite la frappèrent de plein fouet, la faisant tituber. « anges déchus ». Il la rattrapa par le poignet avant qu’elle ne tombe par terre.
-Sa va ? S’inquiéta t-il en la tenant fermement comme si elle allait reperdre l’équilibre.
Son regard dénué de toute expression, scrutait son visage comme si il essayait de comprendre se qu’il venait de se produire.
-Oui…merci de m’avoir rattrapée, bafouilla-t-elle en se dégageant doucement de son emprise.
Damien la lâcha mais son visage restait suspicieux et méfiant.
-Hé qu’est ce que tu nous fait ? T’as pas manger à midi ou quoi ? Demanda Jade qui avait sauté de la barrière quand elle l’avait vu tomber.
Qu’est ce que cela voulait dire ? Elle était persuadé que se n’était pas la première fois qu’elle en entendait parler, mais où? La réponse lui paru alors lui tordant le ventre, son rêve…Impossible, elle avait du les lire quelque part dans un livre, elle en dévorait tellement à la suite. Remise sur pieds, elle les rassura.
-Non je vais bien, c’est juste que je dois manquer un peu de sucre ! Mentit t-elle en baissant les yeux, le mensonge se n’était pas vraiment son fort.
Damien lui lança un regard bizarre, voyant qu’elle l’avait remarquer, il détourna les yeux vers Angéla. Quelques instant plus tard, ils partirent main dans la main en direction de leur «Café ».

Chapitre 9

Le soir venu, Eléanore s’installa sur son lit et se mit à réfléchir, son oreiller rouge en velours serrer dans ses bras. Elle n’avait pas beaucoup manger à table, et n’avait parler à personne de son « malaise » de cet après midi. Elle ne voulait pas attirer l’attention sur elle. « Anges déchus » ses mots la m’était mal à l’aise chaque fois qu’elle les prononçait. Maintenant qu’elle y repensait, elle n’avait jamais lu de livre se rapportant à des anges et encore moins à des anges déchus ! C’était comme si on avait voulus la mettre en garde, mais contre quoi ? Elle voulut enlever sa bague mais celle-ci resta solidement accrochée à son majeur. Eléanore alla à la salle de bain et mit du savon afin de la faire glisser plus facilement. Rien à faire la bague ne bougea pas d’un centimètre. « Manquait plus que ça ! » pensa t-elle avec rage en rinçant ses mains sous l’eau chaude. Elle retourna dans sa chambre et resta figée : son velux était grand ouvert. Eléanore paniqua, elle était certaine qu’il était fermé quand elle était partis à la salle de bain.
Elle sortit en vitesse de sa chambre et heurta de plein fouet sa mère dans le couloir.
Sa mère la dévisagea surprise.
-Je peux savoir se qu’il se passe ?

-Quelqu’un est rentré dans ma chambre il y a même pas cinq minutes ! Lança Eléanore en se relevant.
-Et par où voudrais tu qu’il soit passer, ton père et moi sommes en bas, assura sa mère en désignant les escaliers d’où s’échappait la lumière de la cuisine.
-Mais non ! Quand je suis partit de ma chambre pour aller dans la salle de bain, mon Velux était fermé et quand je suis revenue il était grand ouvert ! Expliqua Eléanore qui commençait vraiment à paniquer. Et si toute ses histoires d’anges déchus étaient vrai ? Peut-être il y en avait-il un en ce moment cacher dans sa chambre, attendant le bon moment pour lui sauter dessus. Maman je t’assure se n’est pas normal…
Elle fut interrompu par l’arrivée de sa petite sœur en chemise de nuit, qui rigolait à n’en plus finir.
-C’est moi qui l’est ouvert ton velux ! S’exclama celle-ci. Je venais pour te dire bonne nuit et j’ai trouvé que sa sentait trop la bougie. J’ai donc voulu faire un peu d’air, pour ne pas que tu t’asphyxie ! C’était pas la peine de paniquer comme ça !
Eléanore était hors d’elle, elle avait eu une de ses peur !
-Et ça te fais rire ! La gronda t-elle. Tu m’as fait très peur !
Sa mère les interrompit avant qu’elles ne commencent à se disputer.
-Oui bah au lit toute les deux, demain il y a cours!
Eléanore leur dit bonne nuit et partit se coucher.
Pendant la nuit, alors que la jeune fille dormait à point fermé, elle ne vit pas le mystérieux inconnu qui s’était introduit dans sa chambre. Il se déplaçait telle une ombre, ne faisant aucun bruit. L’intrus s’accroupit auprès d’elle et lui prit la main gauche. Il lui frôla les doigts. Il était venu vérifier si se que l’on disait était vrai. Soudain il la sentit. La bague, pourtant invisible à ses yeux, n’avait pu dissimuler sa matière. L’inconnue essaya doucement de la lui retirer du doigt. Impossible celle-ci ne bougea pas. Tout à coup la bague apparut, elle brillait de mille feu envoyant des reflets rougeâtres dans toutes la chambre. Puis elle se mit à émettre un drôle de sifflement. Lorsqu’il comprit se qui allait se passé, il était déjà trop tard. Le bijoux lui envoya une décharge le faisant tomber à la renverse. Ses doigts se refermèrent par réflexe sur la main d’Eléanore.
Réveiller en sursaut, l’adolescente poussa un cri perçant lorsqu’elle crut apercevoir une ombre plus épaisse que les autres juste sur sa droite. Le temps qu’elle trouve l’interrupteur de sa lampe et qu’elle allume, la chose avait disparu. Elle sortit rapidement de ses draps et passa une main tremblante là où elle avait cru discerner une silhouette une seconde au paravent. Elle ne rencontra que du vide. Loin d’être rassurée, elle se mit à inspecter sa chambre à la recherche du moindre indice qu’il laisserait supposer qu’elle n’avait pas rêvée. Rien. Recommençait-elle à cauchemarder comme quand elle était petite ? Eléanore sortit de sa chambre, traversa le couloir et entra dans la salle de bain. Elle se passa de l’eau sur le visage pour se rafraîchir les idée et bu une ou deux gorgée. En levant les yeux vers le miroir, elle remarqua que ses traits était tirés par la fatigue. Pas étonnant, cela faisait combien de nuits qu’elle n’avait pas dormis sur ses deux oreilles ? Eléanore retourna se coucher, les dalles froides du couloir lui donnèrent des frissons dans tout le corps. De nouveau dans sa chambre elle regarda l’heure, son réveil indiquait minuit et demie. Elle plongea dans ses draps encore chaud et se rendormit jusqu’au lendemain.

Chapitre 10

L’alarme aigu de son réveil, l’obligea à sortir de son lit. Elle l’arrêta avant qu’il ne réveille sa sœur qui dormait dans la chambre voisine et s’habilla. Pour aujourd’hui la météo avait prévu de la pluie, ce qui était assez rare. Il fallait donc qu’elle mette des habits chaux et confortable. Eléanore prit un jean noir dans son armoire et un colle rouler rouge bien douillet avec inscrit en lettre d’or « love ».
Une fois dehors elle ouvrit son parapluie pour se protéger des grosses gouttes d’eau qui tombaient à n’en plus finir autour d’elle. Son bus arriva peu de temps après. Pour une fois elle était heureuse d’être ici au chaud et non dehors en trains de se tremper.
Au deuxième arrêt William monta dans le car, Eléanore sentit son cœur battre plus rapidement. Lorsqu’il l’aperçu, il se dirigea vers elle et lui demanda :
-Je peux m’asseoir à coté de toi ?
Eléanore regarda autour d’elle, cette fois il y avait de la place ailleurs. Elle lui répondit avec son plus beau sourire :
-Je t’en prie.
-Merci, il s’installa et regarda par la fenêtre. Il ne fait pas très beau aujourd’hui. Je trouve que c’est bien, ça change du soleil.
Eléanore le regarda sidérée, c’était la première fois qu’il lui parlait vraiment ! C’est alors qu’il lui posa une question auquel elle ne s’attendait pas du tout.
-Tu as un petit copain ? Il la regardait comme si c’était une question comme une autre.
Eléanore aurait voulu lui répondre que non. Mais d’un autre coté si elle lui disait qu’elle n’avait eu qu’un seul petit ami de toute sa pathétique existence, il s’enfuirait à tout les coûts en courant.
Elle allait lui répondre, quand elle se rendit compte qu’il souriait. Avait-elle quelque chose sur la figure ? Mal à l’aise, elle jeta un rapide coup d’œil à son reflet dans la vitre d’en face. Elle n’avait rien d’anormale. Pendant ce temps William ne l’avait pas lâché du regard.
-Non je n’ai pas de petit copain, finit-elle par lui avouer en évitant de croiser son regard.
-Je m’en doutais, répondit-il simplement. Car…
-Comment ça ? Elle lui avait couper la parole avant même qu’il n’est eu le temps d’ajouter autres chose.
-Se que je veux dire c’est qu’ aucun garçon de ce lycée ne te mérite.
Eléanore resta bouche bée. Il se rapprocha et lui murmura :
-Il y a un mystère en toi que j’aimerais découvrir...
Il plongea ses yeux dans les siens et approcha son visage. Il s’arrêta à quelque centimètres seulement, attendant qu’elle réagisse. Eléanore sentait son souffle chaude sur sa peau c’était tellement intense qu’elle en était pétrifiée, puis elle ferma les yeux, ne sachant pas vraiment pourquoi elle agissait ainsi. C’était comme si une force invisible la poussait à faire ce choix.

Ses lèvres entrèrent en contact avec les siennes, lui provoquant une déferlante de sensations, toute aussi exquises les une que les autres. Puis il se retira la laissant sur un petit nuage. Sa voix tendre la fit revenir à la réalité .
-Tu serais d’accord si je passe te prendre à midi? On ira à la une cafétéria, dans le centre ville. Tu verra c’est excellent se qu’ils servent.
Ouf, elle avait eu peur pendant deux secondes que tout ça n’est été qu’un rêve.
-J’aimerais bien, mais je ne peux pas laisser tomber mes amies, je ne sais pas se qu’elle vont dire, s’inquiéta Eléanore.
Elle détestait les filles qui abandonnaient leurs amies pour des petits copains. Hé oui car aussi improbable que cela puisse paraître depuis ce baiser, William était devenu officiellement son petit ami…Normalement.
-Elles comprendront j’en suis sure, la rassura t-il en lui prenant la main où elle portait sa bague, une étincelle la lui fit retirer prestement.
-Tiens, fit-elle remarquer en souriant. Il doit y avoir de l’électricité statique. C’est sûrement à cause de mon pull. Désolée.
Une drôle d’expression passa un instant sur son visage, était ce de la peur ? Ou de l’excitation ? En tout cas un petit sourire se forma au coin de sa bouche, si bien que Eléanore se sentit mal à l’aise, elle n’avait pas l’habitude qu’on la regarde avec cet air là, comme si elle était un petit agneau sans défense devant le grand méchant loup. Le bus les arrêta devant la rue menant au lycée. Ils descendirent du car, en chemin il lui prit la main droite et lui rappela :
-Je te retrouve à midi cinq vers le secrétariat d’accords ?
-Pas de problème.
Il se pencha pour lui faire un baiser sur le front et partit de son coté son sac noir se balançant sur son épaule droite.
Un cri de joie lui monta aux lèvres mais elle se retint, afin de ne pas attirer l’attention sur elle.
Elle traversa la cour et couru rejoindre ses amies.
Angéla ne lui laissa pas le temps d’ouvrir la bouche et dévala à toute vitesse.
-Salut ! Sa y est je sors avec Damien ! Il m’a embrassé hier soir, je suis trop contente, je ne pensais pas que sa irais si vite !
-Respire un peu ! Lui conseilla Ambre pour la charrier
-Toi aussi Eléanore tu as l’air sur un petit nuage, qu’est ce qui t’es arrivé ? Remarqua Jade qui protégeait tout le monde avec son parapluie rouge et jaune.
-William m’a embrassé ! Leur annonça-t-elle sans avoir vraiment eu le temps de formuler autrement sa réponse.
Elle n’avait pas prévu de leur annoncer de cette manière là, mais c’était sortit tout seul.
-C’est pas vrai ?! S’exclama Ambre avec un grand sourire. Trop cool !
-Vous avez bien de la chance toute les deux, soupira Jade le regard pensif.
Eléanore s’approcha d’elle et essaya de la rassurer un peu.
-T’inquiète pas, toi aussi tu finira pas trouver ton prince charmant. Tu sais se n’est pas le plus dur, après il faut que tu l’aime vraiment et il que de son coté se soit réciproque. Regarde moi ça fait depuis le début de l’année que j’espérais que William s’intéresse à moi et c’ est arrivé au moment ou je m’y attendais le moins. C’est ça l’amour !
Jade lui sourit visiblement rassuré.
-Avec un peu de chance je finirais peut-être pas sortir avec Erwan, mais se n’est pas gagné ! Le problème c’est que je ne le connais pas très bien et que sa ne se fera pas du jour au lendemain. D’ailleurs j’ai parlé avec lui ce matin en chemin pour venir en cour, il est super sympa !
-Et moi alors ? Intervient Ambre la mine boudeuse. Je ne suis encore jamais sortit avec personne !
-Soit pas si pressé ! Conseilla Angéla, sa prend du temps ces choses là !
-Ha bah tu peux parler ! Sa fait à peine quatre jours que tu connais ton Damien et tu sors déjà avec, lui reprocha t-elle en levant les yeux au ciel.
-Oui mais nous deux sa à été le coup de foudre, tu peux pas comprendre, répliqua Angéla en lui donnant une tape dans le dos.
Ambre se renfrogna.
-Peut-être que je ne trouverais jamais l’amour.
-Ne dis pas ça, la gronda Eléanore. Tout le monde le trouve.
La sonnerie coupa court à leur discussion qui aurait pu durer des heures.
A midi, les filles descendirent pour aller à la cantine quand soudain Eléanore se rappela de son rendez vous avec William. Elle avait déjà dix minutes de retard.
-Les filles j’avais complètement oublié de vous dire, normalement je dois aller manger à la cafétéria avec William. Sa ne vous dérange pas ? Leurs demanda t-elle en les suppliant du regard.
-Non vas-y, sa ne fais rien, lui assura Jade en se mettant dans la file d’attente qui commençait à se former pour entrer dans la cantine.
-Ok mais à une condition, lança Angéla le regard espiègle. Tu nous raconte tout après et en détails !
Toutes les quatre rigolèrent.
-Pas de problème, répondit Eléanore soulagé que ses amies ne lui en veuille pas. Faut que j’y aille, je suis en retard.
Elle partit en courant vers le secrétariat. « pourvu qu’il ne soit pas déjà partit. » Pensa t-elle horrifié à l’idée de tout gâcher.
William l’attendais prêt de la lourde porte en bois, un sourire confiant s’afficha sur son visage lorsqu’il l’aperçu. Il l’a prit dans ses bras et lui susurra à l’oreille :
-Je savais que tu viendrais.
Ils partirent main dans la main en direction du centre ville. En chemin, la pluie se remit à tomber, les glaçant jusqu’à l’os. Eléanore n’en revenait pas, elle sortait avec William !
Arrivée à la cafétéria, ils furent content d’être enfin à l’abri. William la conduisit à une petit table près de la fenêtre. Dehors les gens couraient en tout sens pour éviter d’être trempés. Elle prit place en face de lui et ils commandèrent chacun une assiette de frite avec des muguets de poulet.
-Sa fait plaisir de voir une fille qui ne fais pas de régime, lui glissa William en la regardant prendre de la mayonnaise avec ses frites.
-Mais ça m’arrive dans faire quelques fois, lui avoua t-elle en remplissait son verre d’eau et le sien.
-T’en a pas besoin pourtant.
Il fit courir son doigt le long de son bras, la faisant frissonner.
-Tu serais d’accord pour venir au « pandore » avec moi vendredi ? Proposa-t-il en lui prenant la main. Tes copines pourraient venir aussi, sa ne me dérangerais pas.
-Si elles viennent il faudra que tu supporte le nouveau petit copain d’Angéla…
-Damien ?
-Heu oui comment tu le sais ? S’étonna Eléanore en buvant une gorgée d’eau.
Il ne lui semblait pas lui en avoir déjà parler.
-Il est arrivé cette année avec deux autres types, Erwan et Gabriel. Ce sont des potes à moi, ils sont dans ma classe.
-C’est pas vrai ! Je vais te confier quelque chose, mais surtout ne leur en parle pas ! Jade est complètement accro à Erwan, c‘est son voisin ! Lui dit-elle sur le ton de la confidence.
Jade ne lui en voudra pas de lui avoir dit, du moins elle l’espérait. Des fois sa bouche parlait plus vite qu’elle ne le voulait.
William inclina la tête et dit :
-Je sais. Il m’a dit qu’il avait une voisine très jolie, qui habitait à l’étage au dessus. Et Gabriel m’a dit qu’il avait fait la rencontre d’une fille super mignonne, il m’en a vaguement parler. Je suppose que se doit être Ambre ?
Décidément il était impossible de lui cacher quoi que se soit.
-Tu as tout deviné ! Reconnut-elle désemparé.
Une fois leur assiette finis, William alla payer, malgré ses protestations.
Dehors il pleuvait toujours des cordes et ils se dépêchèrent de rentrer au lycée, bras dessus bras dessous.
-Merci pour le repas, tu n’étais pas obligé de payer, lui assura-t-elle un peu honteuse de lui avoir fait utiliser son argent pour elle.
-Sa m’a fait plaisir de pouvoir parler avec toi en tête à tête, lui confia t-il en ébouriffant ses cheveux trempé, cela le rendit totalement irrésistible si bien que Eléanore se sentit obligée de détourner la tête avant de ne plus pouvoir détacher son regard. Alors tu penses que vous allez pouvoir venir vendredi ?
-Je pense que oui, je te tiens au courant.
La cloche sonna produisant une sonnerie suraigu au dessus de leur tête.
-Faut que l’on y aille je crois, dit William en la prenant dans ses bras contredisant ses paroles.
-Je crois que oui, soupira-t-elle en levant la tête vers lui dans l’attente d’un baiser.
Il la dévorait du regard. Puis il posa ses lèvres sur les siennes et ils s’embrassèrent passionnément. Le nouveau pion arriva à ce moment là.
-Tiens tiens, on sèche les cours ? Leur lança t-il le regard mauvais.